Tomber malade quand on allaite

Vouloir éviter la prise de médicaments lorsqu’on est enceinte ou qu’on allaite semble souvent être une mission impossible pour la très grande majorité des professionnels de santé. Pourtant, il existe de nombreux moyens de faire face à de nombreux maux lorsqu’on attend un enfant ou qu’on allaite sans passer par la chimie. Je vais ici donner des pistes qui ne doivent en aucun cas se substituer aux prescription de santé du corps médical mais qui peuvent cependant être des pistes pour aider les mamans.

Prévenir plutôt que guérir

C’est une évidence et pourtant, la prévention est souvent négligée dans le parcours de santé des mamans. Lorsqu’on connaît le terrain d’une personne, on sait quels sont les risques pathologiques qu’elle encourt et on peut donc anticiper la pathologie en améliorant l’hygiène de vie avant qu’un problème ne survienne. Si vous faites des sinusites tous les hivers, il sera donc intéressant d’agir, notamment en vous complémentant, pour renforcer le système immunitaire par exemple.

Une bonne alimentation et des gestes simples d’hygiène de vie, comme la diffusion d’huiles essentielles en l’absence de bébé, peuvent permettre de barrer la route à de nombreuses problématiques. De plus, l’alimentation est primordiale pour la bonne santé et l’équilibre à la fois de la jeune maman et du nourrisson. Il me semble donc évident que toutes les mamans devraient avoir accès à des consultations qui veillent à leur donner les bons gestes et les bonnes habitudes qui leur permettront d’être en forme.

 

Du bon usage des remèdes naturels

Qui dit remède naturel ne veut pas dire sans danger. Il est donc impératif de faire appel à un professionnel pour les utiliser notamment pendant la grossesse et l’allaitement.

Les tisanes peuvent être d’un grand secours pour accompagner les troubles urinaires et prévenir leur retour et donc éviter des antibiothérapies répétitives. On connaît fort bien la tisane d’allaitement, j’ajoute généralement des plantes compatibles avec l’allaitement pour aider les mamans qui ont des tendances aux migraines, fatigue, difficulté de sommeil, stress, etc.

Les huiles essentielles sont évidement à proscrire sans conseil d’un professionnel de santé durant l’allaitement notamment parce qu’elles passent très facilement dans le lait car liposolubles. Cependant, il est possible d’utiliser certaines huiles essentielles notamment en diffusion, afin de faire la chasse aux microbes, aux idées noires, aux problèmes de sommeil, etc.

L’apithérapie (produits de la ruche) peut aussi rendre de très grands services: le miel, la propolis, la gelée royale, le pollens sont des produits alimentaires qui sont pourtant très intéressants à utiliser, notamment pour se complémenter ou prévenir les pathologies hivernales.

Les hydrolats, eaux florales, permettent également de rendre de grands services de confort sur de nombreuses sphères sans pour autant porter atteinte à l’enfant allaité. Ils permettent notamment de faire des cures de détox très légères qui évitent souvent de nombreux désagréments aux mamans.

La gemmothérapie est aussi possible durant l’allaitement car il existe des extraits de bourgeons sans alcool que l’on peut utiliser durant cette période. La gemmothérapie est très intéressante pour apporter un confort après l’accouchement afin de remettre la jeune maman en forme plus rapidement.

Évidemment, l’homéopathie a toute sa place à ce moment de la vie. De nombreuses sage-femmes et médecins généraliste s’y sont formés pour proposer cette alternative aux mamans. Le service rendu par cette approche thérapeutique est même reconnu par le système de santé français, autant ne pas s’en priver!

Gérer la douleur

La gestion de la douleur, que ce soit pendant la grossesse, l’accouchement ou la période d’allaitement, ne varie pas. Il s’agit souvent d’allier à des remèdes homéopathiques, phyto-thérapeutiques locaux des techniques de visualisation (sophrologie, relaxologie, cohérence cardiaque, méditation…). Ces techniques sont simples à acquérir et mettre en œuvre et aideront grandement la maman à surmonter les petites migraines, douleurs de dos ou de suites de couches. Elles permettront d’espacer la prise d’antidouleurs voire d’anti-inflammatoires et même dans certains cas de les éviter.

 

La dépression et le stress

La dépression, qu’elle soit post-partum ou chronique, ainsi que le stress sont des pathologies courantes que tout le monde devrait apprendre à gérer tant une très grande majorité de la population est touchée, un jour ou l’autre dans sa vie. Une femme qui allaite devrait pouvoir essayer de gérer ses coup de blues et son stress sans avoir forcément recours à la médication.

Là encore l’homéopathie peut-être d’un très grand secours mais aussi toutes les techniques de visualisation (sophrologie, relaxologie, cohérence cardiaque, méditation…) et aussi les huiles essentielles en olfaction qui vont agir sur le système nerveux sans passer par le système digestif et donc le lait.

 

Être entendue

Il est extrêmement important que tous et chacun, mais encore plus une jeune maman, puisse trouver une oreille attentive à tout moment de la vie où on rencontre des difficultés, des épreuves, des coups de blues. Écouter une maman en souffrance ne fait courir aucun risque pour la santé du nourrisson, cela demande simplement du temps et quelques qualités humaines évidentes.

 

Voici quelques pistes naturelles pour que l’allaitement soit vécu le plus naturellement possible même en cas de pépin.

La menace Lyme

Faut-il avoir peur de la maladie de Lyme? L’été approche et je vois passer beaucoup d’articles plus ou moins cohérents et souvent anxiogènes sur les tiques et la maladie de Lyme. Voici quelques conseils et informations à connaître.

Qu’est-ce que la maladie de Lyme?

Le ministère de la santé la définit ainsi: « La maladie de Lyme, ou Borréliose de Lyme, est une infection due à une bactérie (microbe) transportée par une tique. La tique peut transmettre la bactérie à l’homme au moment d’une piqûre.
La maladie de Lyme n’est pas contagieuse.Elle ne se transmet pas par contact avec un animal porteur de tiques (oiseaux, chiens, chats) ni d’une personne à une autre.
Toutes les tiques ne sont pas infectées par la bactérie responsable de la maladie de Lyme. »

 

Prévenir plutôt que de se faire piquer!

Les tiques se trouvent dans les herbes et attendent le passage d’un animal pour s’y accrocher et s’en nourrir. Il convient donc lorsqu’on prévoit de se balader, notamment dans des zones à risque, de prévoir de porter des vêtements et chaussures qui couvrent totalement vos chevilles et poignets. Pas facile en été, j’en conviens.

Ne vous roulez pas dans l’herbe (encore moins tout nu) même si cela est très tentant! De même éviter de vous asseoir ou vous allonger dans l’herbe. Prévoyez toujours une nappe ou un plaid.

Ensuite, vous pouvez utiliser des produits répulsifs soit à base d’huiles essentielles soit chimiques. Attention tout de même à leur impact sur les enfants, femmes enceintes, personnes allergiques/sensibles.

Quand vous rentrez, inspectez-vous bien, vous, vos enfants, vos animaux.

Plus de détails sur la prévention ici.

 

Où sont les zones à risque?

Vous pouvez consulter cette carte sur le site « Tiques & France » avant de partir en ballade.

 

Aille! J’ai été piqué!

Si la tique est encore accrochée, présentez-vous très vite dans une pharmacie ou utilisez un tire-tiques tel qu’il est indiqué dans le manuel fourni avec. Je vous recommande également de prendre une photo avant de la retirer, après puis à intervalles réguliers dans les heures qui suivent afin d’avoir un suivi de la morsure à présenter. Il est important de ne pas mettre d’huiles essentielles sur la tique ou toute autre substance pour l’enlever. Notez bien si la tique est déjà gorgée de sang ou pas encore, c’est important pour le médecin que vous devrez aller consulter très rapidement.

Dans les 4 semaines suivantes, notez les symptômes éventuels qui peuvent apparaître, même anodins.

Plus de détails sur la marche à suivre ici.

 

Comment savoir si on a été infecté?

Il faut bien surveiller la peau (la sienne et celle des enfants)  car le seul moyen de détecter si on a été piqué par une tique et si on risque de développer la maladie de Lyme est l’érythème migrant. Il s’agit d’une auréole rougeâtre, centrée sur la morsure où on trouvera parfois une vésicule ou un gonflement. Cette auréole sera soit très localisée, soit s’étendra. Il faut donc très rapidement consulter un médecin pour inspecter cette rougeur avant qu’elle ne disparaisse.

 

Quel traitement en cas de morsure?

La médecine conventionnelle propose un traitement antibiotique qui a de grandes chances de fonctionner quand la morsure a été repérée à temps. Il conviendra d’accompagner ce traitement par des probiotiques car il est lourd et peut avoir des effets secondaires ennuyeux, notamment sur la flore intestinale.

 

Comment savoir si j’ai contracté la maladie de Lyme?

C’est un vrai problème car les tests ne sont pas fiables (faux négatifs et faux positifs) et la liste des symptômes est longue et s’apparente au tableau clinique d’autres maladies chroniques (douleurs, fatigue chronique, troubles neuro-végétatifs, etc.). C’est pourquoi tant de patients atteints par cette pathologie subissent une errance thérapeutique longue et pénible.

Malgré tout, il ne faut pas hésiter à consulter différents spécialistes jusqu’à trouver le professionnel de santé qui saura établir un diagnostique et mettre en place une prise en charge. Ne restez pas en souffrance sans avoir de réponses!

S’en sortir avec la maladie de Lyme

Lyme étant peu diagnostiqué, la médecine conventionnelle n’est pour le moment que peu armée pour y répondre. Heureusement, des chercheurs ont établi des protocoles qui permettent d’obtenir de bons résultats et un réel confort de vie.

Les traitements naturels pour la maladie de Lyme:

Cette pathologie demande un suivi médical  un médecin et une prise en charge naturopathique individuelle. Il est difficile de donner des recettes toutes faites pour cette maladie tant les symptômes sont différents d’un patient à l’autre et les ressources pour les améliorer sont à la fois nombreuses et variables en fonction de la personne malade.

Sachez toutefois qu’il faudra veiller à avoir une hygiène de vie impeccable et éliminer toutes les pollutions, intoxications (recherche de métaux lourds, analyses élargies permettant une détoxication poussée, etc.), avoir une alimentation hypotoxique et la plus saine possible. Il sera aussi très important d’intervenir sur l’immunité grâce à la nutrithérapie et aux huiles essentielles qui sont d’une grande aide. Enfin, il sera capital de mettre en place une gestion du stress qui convienne à la personne concernée notamment parce que Lyme provoque beaucoup d’anxiété mais aussi et surtout, parce que c’est une maladie chronique qui pèse lourd sur le moral des malades.

 

Je vous invite à bien vous renseigner sur le sujet si vous êtes concerné. Vous trouverez à la fin de cet article mes sources bibliographiques qui vous permettront d’en apprendre plus. Si vous êtes concerné par Lyme ou pensez l’être, consultez et faites-vous accompagner par un médecin à votre écoute et un naturopathe compétent.

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Sources:

Dépliant du ministère de la santé, brochure pour les enfants

Fédération française contre les Maladies vectorielles à tiques

Réseau Borréliose

Tiques & France

La Vérité sur la maladie de Lyme, Pr Christian Perronne, éditions Odile Jacob, 2017

LYME : les solutions naturelles, Judith Albertat, éditions Thierry Souccar, 2016

Alternative Santé n°45, avril 2017