L’ère du Verseau – début 2024

L’ère du Verseau, c’est quoi ?

L’ère du Verseau c’est un espoir, une espérance… Annoncée par les astrologues et certains théologiens, l’ère du Verseau cristallise en elle les projections utopiques d’un avenir fraternel et conscient.

Le Verseau, en tant que signe astrologique, porte des valeurs cruellement manquantes dans notre monde actuel. Pour rester concis, nous pourrions dire que nous traversons une crise de l’abondance, de la surconsommation qui entraîne une crise planétaire qui détériore notre environnement et qui nous conduit à notre propre perte, sans compter que nous nous dirigeons vers une idiocratisation accablante. Dans cette perspective désespérante, notre instinct de survie nous pousse à chercher une échappatoire ; l’ère du Verseau approchante tombe à point nommé et devient à nos yeux la solution (tombée du ciel) à toutes les impasses qui étouffent notre monde actuel.

En effet, le Verseau est un signe qui enseigne la fraternité : une fraternité qui nous permettrait de développer des capacités à se mettre en relation les uns les autres, de façon collaborative et pacifique et ce, dans le but de faire évoluer toute l’humanité, de la faire avancer vers un idéal où les tensions, les guerres, les disputes n’auront plus leur place. Le Verseau c’est aussi l’écologie, le soin de la nature dans laquelle l’humain trouve enfin sa place de gardien, garant de l’équilibre et du respect de sa sacralité. Le Verseau c’est aussi la révolution, l’utopie, l’avant-gardisme qui nous apporte les solutions auxquelles on n’a pas encore commencé de penser, une fraîcheur inédite qui bouleverse positivement les consciences, la vie, notre quotidien. Le Verseau, symboliquement, c’est l’échanson des Dieux, ce personnage qui verse l’ambroisie dans la coupe des divinités tout en s’enivrant quelque peu au passage, non pas dans la perdition mais vers la révélation.

Ces valeurs, qui manquent cruellement à l’humanité du XX et XXIème siècles, et nous les appelons aujourd’hui du plus profond de notre cœur. Comment ne pas céder à la tentation d’une ère de paix, de partage, de conscience élevée et d’harmonie avec la Terre quand siègent aux commandes des nations du Monde des « puissants » corrompus qui perpétuent la division entre les êtres et les peuples, la pollution et le viol de notre planète, et propagent les valeurs capitalistes tournées vers l’Avoir, le Valoir et le Pouvoir…

Comment ne pas vouloir croire en une nouvelle ère qui apportera les changements guérisseurs de nos sociétés gangrenées, essoufflées, agonisantes ? Comment ne pas appeler à nous l’espérance du règne du Verseau ou de la nouvelle Terre qui s’ouvrira à celles et ceux qui auront la conscience de les recevoir… de les créer.

Cet espoir habite bon nombre d’entre nous sans que l’on puisse réellement, en étant très prudent et réaliste, savoir si nous sommes bel et bien en train de vivre l’entrée dans l’ère du Verseau, ou pas.

Toujours est-il que le changement est palpable : certes, le monde et ses vibrations évoluent perpétuellement et ne sont jamais identiques d’un jour à l’autre. Mais là, en ce début d’année 2024, on sent bien que quelque chose de nouveau se présente à nous.

Le Pas-sage

Tout en demeurant mêmes, nous sentons que les choses s’accélèrent, poussent, nous challengent. Toutefois, nous ne saurions pas dire quoi ou comment. Quelque chose est en train de changer, et pourtant nous existons toujours tels que nous sommes… du moins en surface. Tout comme la femme enceinte qui reste enceinte alors que les premières contractions de l’accouchement se font sentir à l’avant-veille de la naissance de son enfant, nous demeurons identiques à nous-mêmes tout en ressentant, en pré-sentant que le changement approche.

Ce passage que nous vivons est difficile à cerner. Quand dire quand cela à commencé ? Avec la crise COVID ? Mai 68 ? La révolution en 1789 ?

Concentrons-nous, dans aujourd’hui sur ce qui nous secoue depuis le début de l’année 2024. Est-ce que l’entrée de Pluton en Verseau y est pour quelque chose ? C’est possible, probable. Ce qui est marquant quand on se laisse bercer par l’atmosphère de ce début d’année, c’est cette indiscutable besoin ou invitation d’être dans le « nouveau ». À mon sens, et cela n’engage que moi, l’invitation est claire : prendre conscience de notre perpétuelle nouveauté : sortir du paradigme selon lequel nous sommes définis par notre passé, nous sommes enchaînés à un karma, destinés à vivre le même métro-boulot-dodo ou autre mode de vie quotidien. Il y a « quelque chose » de nouveau dans l’air… ou dans l’ère ?

Ce qui est nouveau, c’est cette trame de fond, cette atmosphère en trame de fond, subtile mais perceptible, qui nous fait perdre pied. Il ne s’agit pas d’un simple changement de rythme ou d’instruments de musique. La bande originale de 2024 est complètement inédite et il nous semble parfois difficile de nous y habituer, voire même de la (dis)cerner. Non pas qu’elle soit (dis)sonnante mais c’est comme si nos oreilles n’étaient pas habituées à entendre ce genre de mélodie. S’y habituer est d’ailleurs presque mission impossible, on cherche à retrouver des repères, comme à chaque changement de tempo, et là… c’est différent. Aucune structure ancienne ne peut soutenir la versatilité de cette nouvelle ambiance vibratoire : chaque jour est d’une couleur différente ; chaque regard porté au loin semble découvrir une nouvelle terre, un nouvel horizon ; chaque nouvelle brume ou zéphyr nous apporte de nouveaux parfums inqualifiables.

Ce « nouveau » n’est pas seulement dans l’air, il est partout, en tout, pour tous.

Alors, pourrait-on entendre que c’est à nous de nous faire nouveaux, chaque jour, chaque heure, pour répondre à l’appel de l’univers qui nous transporte vers un « autre » diapason dans ce wagon mystérieux du train 2024 ?

Comme tout passage, il s’agit de se métamorphoser, de s’adapter, d’évoluer. L’aube des jours nouveaux me murmure qu’il est temps de se libérer : du passé, de nos prisons, de nos illusions, de nos cerveaux pour se redessiner sous les esquisses d’une conscience perpétuellement en recherche du plus-être qui chemine au travers d’une remise en question continue.

Il ne s’agit plus de trouver des réponses à nos questions mais des questions à nos réponses. La formule est jolie mais ne vous laissez pas prendre à ce déterminisme séduisant. La libération à laquelle nous sommes actuellement invités – selon moi, je peux me tromper – c’est l’abandon de toute structure sécuritaire faite pour durer ; l’attente qu’une expérience se reproduise identiquement dans le temps ; la sécurité ; l’assurance que 1+1 fera toujours 2 ; que nous serons nous, conformes à la vision de l’être que nous sommes et/ou que nous nous fabriquons. Il est (peut-être) temps de s’établir comme en travaux à perpétuité ; de s’attendre à l’inattendu ; d’être un pèlerin éternellement libre (comme l’électron) ; prêt à pratiquer les mathématiques des poètes ; incertains de savoir qui nous sommes et pourtant convaincus que « nous sommes ».

On entend dire que notre époque n’a jamais été si spirituelle, que le développement personnel a permis une montée des consciences, une croissance des mentalités, que de nombreux maîtres (ascensionnés, ou pas) se réveillent parmi-nous et que le Christ est prêt à revenir (Jésus, Jésus, Jéésus reviens…). Et pourtant on ne s’est jamais autant préoccupé du « moi », de notre petit nombril d’être perdu dans l’immensité des égo-sphères de notre siècle. Quelle avancée spirituelle pourrait naître de personnes se croyant être quelqu’un ? Bien sûr qu’il faut être Soi, surtout avant de se rendre utile aux autres. Ce que je cherche à questionner, c’est la propagation du moi, le petit moi qui se fait passer pour le grand Soi. Notre humanité est riche en initiatives humanitaires, je ne dis pas le contraire, mais elle n’a aussi jamais été autant tournée vers nos petits nombrils. Nous disposons actuellement de grandes technologies accessibles par une très grand nombre permettant d’être inter-connectés d’un bout à l’autre de la Terre… et qu’en faisons-nous ? Nous utilisons ce système pour faire naître des initiatives toujours centrées vers le moi : réseaux sociaux permettant d’exposer à la vue de tous les internautes les exploits de notre journée : de notre petit déjeuner à notre yoga du soir en passant par notre routine de maquillage ou notre astuce bricolage du jour. Influencer les autres en devenant le pantin d’une ou plusieurs marques est aujourd’hui un métier. Pour exister, il faut avoir une adresse mail, un compte Insta’ ou Facebook… Ces nouvelles informations vibratoires, cette nouvelle conscience qui nous est proposée, nous invite fortement à sortir du carcan du moi, du cercle clos de notre ego-sphère pour enfin se construire en tant qu’êtres participants d’une plus grande réalité. Et ce sera là un développement spirituel majeur, nous guidant depuis la dé-couverte de notre Soi, que nous pourrons nourrir dans sa conformité à notre nature profonde ; vers l’établissement d’un mode de relation à l’autre, respectueuse de son altérité et initiatrice d’un lien qui ira au-delà du prêter-et-prendre et nous propulsera vers un véritable donner-recevoir, source d’abondance au sens noble du terme, par les lois de la grâce divine qui nous élève au-delà de toute comptabilité.

How to… ?

Comment surfer sur la vague du changement ? Écouter, sentir, goûter la vie et ses invitations qui font battre notre cœur (et pas notre mental, notre égo-écho ou notre portefeuille). Remettons-nous en question, déconstruisons-nous et explorons-nous pour mieux nous connaître et nous laisser grandir, toujours plus proche de notre essence profonde et véritable. Devenons le Graal, faisons-nous épouse, réceptacle d’une source d’Amour Infini, Inconditionnel qui nous portera vers l’Absolu.

Les remises en questions ont été nombreuses ces dernières années, vous vous sentirez peut-être fatigués de devoir encore et toujours démolir et reconstruire vos structures, de vous retrouver dans cette instabilité en mode essorage de la machine à laver. Je compatis à votre épuisement et j’entends la pointe de désespoir que la fatigue de ce marathon de la transition implique.

Je vous propose, en toute liberté de cause, de souffler, de vous laisser porter par la nouvelle musique de cette année 2024, avec la confiance qu’au fond de votre être vous savez danser. Laissez votre être flotter sur les vagues de la liberté d’être sans condition, d’être juste ce que vous êtes au moment où vous l’êtes et dans l’incertitude de la nature de cet être, la confiance que si cela ne convient pas, vous pourrez toujours changer.

La foi n’est pas seulement croire en un univers extérieur amical et bienveillant, c’est aussi la confiance qu’à l’intérieur il y a aussi un univers aux ressources infinies ou du moins amplement suffisantes pour répondre à toutes le situations qui se présenteront à vous. Je vous invite à conclure le pacte d’Amour qui vous lie à l’Univers, un Uni-vers qui vous invite à danser, il n’y a qu’à se laisser guider.

Pour résumer, ce qui se passe en ce moment c’est un peu comme quand une personne nous parle dans une langue étrangère inconnue. Il suffit parfois que la personne se répète et que nous soyons très attentif pour commencer à comprendre son message, sans toutefois être sûr de bien avoir compris. À nous de répondre par les mots ou les gestes que nous pensons adéquates. Dans le doute, le résultat de cette expérience sera immédiat : soit nous avons vu juste, soit nous allons provoquer l’hilarité ou le doute chez notre interlocuteur… Qu’avons-nous à perdre ?

Tant que nous écoutons la Vie, attentivement dans une qualité de Présence, le dialogue se poursuit. Alors écoutons, écoutons-la nous parler un autre langage auquel nous ne comprenons peut-être pas grand-chose aujourd’hui mais pour lequel nous sommes prêts, j’en suis certaine.

Isabelle DESPLACES

Passer à l’automne

L’automne est une saison charnière, un passage dans l’année marqué notamment par la « rentrée ». Pour de nombreuses personnes, cette saison est inconfortable du fait que l’été a souvent été mouvementé, peu reposant, que la rentrée implique un nouveau rythme, un retour au travail mais surtout une diminution de la lumière du soleil, de la température… les prémisses d’un hiver ou tout nous contraint à aller à l’intérieur.

Et C’est justement cette intériorisation qui nous met mal à l’aise ou crée un inconfort. Dans nos sociétés modernes nous avons pris l’habitude d’être perpétuellement tourné vers l’extérieur, la socialisation, le travail, nos rapports avec le monde et peu de place est donné au besoin pourtant fondamental de se retrouver en Soi, de reprendre contact avec Soi, avec notre intériorité.

Dans cette vidéo je vous parle succinctement de l’automne et vous donne quatre directions pour faire de l’équinoxe un exercice de travail sur Soi pour se sentir toujours plus léger, plus en harmonie avec Soi et avec la nature qui nous entoure.

Et comme toujours, prenez soin de vous !

L’après

Comment sortir du confinement. Devons-nous même en sortir? J’entends parler de révolutions en chaussons, et ça me plait beaucoup, on me parle de peurs, de problèmes, de questions… quoi qu’il arrive, il y a un avant et un après. J’ai décrit le confinement comme un cocon dans lequel chacun pourra se transformer pour devenir encore meilleur, et donc faire de notre monde un monde meilleur. Mais comment prendre son envol?

L’après, c’est aujourd’hui. Il n’y a que deux jours dans l’année où on ne peut rien faire, c’est hier et demain. Préparer l’après revient donc à transformer notre présent de façon à bien choisir notre destination, notre chemin, notre posture.

Il n’est donc pas question de rester dans le problème et d’y emménager mais on peut s’en servir pour évoluer. En permaculture, on dit que la solution est contenue dans le problème. Lors d’un accouchement, il arrive souvent que la douleur oblige la mère à se contorsionner pour lui faire prendre la bonne position. Les inconforts d’aujourd’hui nous mènent donc aussi à la plénitude de demain.

Il va donc de soi qu’il ne s’agit plus de subir la situation mais simplement de la vivre, quelle qu’elle soit, et d’y trouver l’élan qui vous sortira du tourbillon pour ne plus faire de sur place en vous noyant, mais vous faire descendre la rivière, surmonter la branche, le rocher qui vous bloque toujours dans le but d’avancer.

Un cœur léger

Et on avance mieux avec le coeur léger, et pour lui donner des ailes il s’agit de s’aimer. S’aimer soi inconditionnellement, s’accepter tel(le) qu’on est, recycler ce qui moisit et cultiver ce qui va porter ses fruits. Une fois qu’on s’aime, on peut semer ; une fois l’intérieur guéri, on peut se tourner vers l’extérieur. Et pour avoir le cœur léger il faut le libérer des poids qui lui pèsent, savoir par-donner, donner au-delà de nos limitations, quand c’est nécessaire, et quand tout va bien, il s’agit de donner.

Je suis sincèrement convaincue que nous ne sommes pas là pour capitaliser nos bons sentiments, notre joie, nos éclats de rire et en tirer des profits égoïstes. Nous sommes là pour les multiplier, les valoriser, les distribuer. Observez la nature, elle le fait si bien. Toute énergie emmagasinée en quantité suffisante portera ses fruits, et ce, non pas pour se reproduire et conquérir comme le pensent certains hommes de sciences, mais pour obéir à la loi toute naturelle de l’abondance enseignée partout autour de vous dans chaque brin d’herbe, fleur ou arbre. Un arbre fournit de l’ombre, du pollen pour les insectes, un abri pour les oiseaux, des fruits pour les humains, animaux, insectes, des feuilles mortes pour l’humus, de l’oxygène, de l’eau purifiée par évaporation, il stabilise le sol avec ses racines…

Et vous, vous faites quoi ?

Les yeux ouverts

Après le coeur, on va s’occuper des yeux, vous savez nos fenêtres de l’âme. Il s’agit de choisir bien soigneusement la direction dans laquelle regarder. De même, ici, le passé et le futur ne sont pas les bonnes destinations. Regardons en face notre situation, avec douceur et bienveillance. Sachons y trouver des ressources pour avancer. Un rondin de bois et une planche peuvent tout aussi bien constituer un obstacle qu’un tremplin, à vous de choisir quel regard vous allez y porter.

Si partout où se pose votre regard vous ne voyez que des dangers, des interdits, des problèmes, vous vivrez dans un monde sinistre. Si au lieu de vous attarder sur les obstacles vous contemplez les opportunités que vous offre la vie, vous y verrez un parcours de santé, un tremplin pour avancer, une piste pour vous lancer, et.

À l’écoute

Enfin, écoutez. Écoutez votre bon sens, qu’il vienne du cœur ou de l’âme, votre instinct ne vous trompera pas. La vie est une expérience formidable dont le but n’est pas le fameux trio métro-boulot-dodo. Sortez de votre boite comme le décrit si bien Pierre Rabhi, écoutez le murmure ou le cri de votre nature véritable au fond de vous qui ne demande qu’à s’exprimer et vous mener sur le chemin de l’épanouissement. N’ayez pas peur de vous épanouir, il n’y a rien d’égoïste à cela. Tout le monde veut une mère, un patron, un ami, une grand-mère épanoui(e) !

Vous pourrez mieux remplir votre fonction dans l’écosystème dont vous faites partie si vous écoutez avec votre coeur la musique de la vie qui vous entoure. Comment puis-je être heureux/se ? Comment puis-je être utile ? Si tout le monde usait de ces simples conseils, nous pourrions tous ensemble jouer une douce symphonie où chacun a trouvé son la et apte à s’accorder à la musique de l’univers.

Ayez le coeur léger, ouvrez les yeux et écoutez la vie. Voici mes conseils pour sortir du confinement. Si vous voulez changer le monde, changez-vous en premier. Un monde de personnes bien dans leur peau, bien dans leur être laisse naturellement place au bon sens, à toutes les échelles de l’existence.

Donner du sens au confinement

Comment faire du confinement l’engrais d’une nouvelle croissance ?

Vécu sous des angles bien différents d’une personne à l’autre, d’un foyer à l’autre, cette période inédite où la danse du monde extérieur a marqué une pause pourrait bien être un merveilleux tremplin pour nous aider tous à avancer sur nos chemins.

Je pense que cet épisode de pandémie mondiale aura permet de souligner le non-sens dans lequel nous vivons actuellement à bien des niveaux. Pour beaucoup d’entre nous le monde extérieur a comme arrêté de tourner, nous recentrant ainsi sur une vie résolument tournée vers l’intérieur, notre foyer, notre famille, nos cœurs, relevant de nombreuses questions.

Cette remise en question, si elle est menée avec bienveillance, peut-être un réel tremplin pour aller mieux. Mieux avec soi, mieux avec les autres. Il est évident que le confinement a aussi été le théâtre de ruptures, conscientes ou inconscientes, fruit de nos chemins qui seront arrivé à des croisements mis en exergue par cette situation exceptionnelle.

Nous retrouvant face à nous-mêmes, cette situation nous a mis face à tous les aspects de nos vies qui sont dans l’impasse, nous pressant de trouver des solutions, nous poussant à être créateur et créatif dans nos vies ainsi arrêtées. Ces questions qui, d’habitude, se retrouvent noyées dans le flot de nos obligations quotidiennes, se sont posées là, devant nous, insistant pour que des réponses soient trouvées. Ouvrant alors les yeux sur nos vies mises sur pause, nous avons pu y jeter un regard plus profond, nous invitant à faire des découvertes.

De grandes découvertes

Au niveau de nos vies personnelles, les gens découvrent leur entourage sous un nouveau jour: des parents découvrent leurs enfants, on découvre nos voisins, notre facteur, notre éboueur, nos caissières… on découvre qu’on a besoin d’eux, qu’on a envie de les protéger, c’est tellement logique quand on se rend compte que notre vie ne peut se faire sans leur participation.

De cette découverte on pourra comprendre qu’il y avait quelque chose de couvert. Quel voile avons nous retiré de notre quotidien pour s’illuminer du formidable écosystème de personnes formidables qui nous entourent? Celui de l’égo.

Au niveau de nos vies professionnelles, combien se sont rendus compte qu’il n’y a pas besoin d’être dans un bureau pour être efficace ? Du non-sens de prendre sa voiture et créer des bouchons chaque matin pour qu’on se flique les uns les autres à voir qui arrive à quelle heure alors que chacun chez soi derrière son écran on travaille tout aussi bien. Quel est le sens de notre emploi? Rend-il un réel service à la société? Notre patron a-t-il été prévenant avec nous ou nous a-t-il tout simplement sacrifié sur l’autel de la rentabilité ?

Au niveau de notre société et de son fonctionnement. Comment en est-on arrivés à ce point que ceux qui soignent doivent le faire dans les conditions actuelles? Comment ça se fait que le premier réflexe dans l’optique d’un futur confinement soit de se ruer sur du PQ ? Découvrir aussi l’école sous un regard différent : apprendre à la maison, un réel défi pour les parents (et les enfants). Quel apprentissage est le plus important: les mathématiques? la grammaire? La grande découverte c’est qu’apprendre à vivre ensemble est le plus essentiel. Découvrir que lorsque des problèmes se posent au niveau de tous, c’est chacun qui fait sa part : des masques en tissus, des repas pour les infirmières et médecins, de l’aide aux séniors isolés, du bénévolat pour le paysan du coin.

On a donc (re)découvert nos proches, nos emplois, nos vies, nos priorités sous un nouvel angle, l’angle de l’essentiel et de cette découverte, de ce voile qui est tombé, on a perçu le non-sens omniprésent dans notre société et le besoin évident d’y remettre du sens.

Alors maintenant, on fait quoi ?

De notre mieux, évidemment !

Utilisons notre ressenti pour faire le tri. On tri ce qui va et ne va pas, ce qui marche et ce qui ne sert à rien. Dans notre vie, dans notre comportement, dans notre ville, notre entreprise, notre pays, notre monde, notre univers…

N’oubliez pas que tout ce qui ne marche pas bien, tout ce qui est un obstacle peut se transformer en tremplin, avec un peu de créativité et servir de terreau pour une nouvelle croissance. En d’autres termes, transformons tout ce non-sens en bon sens. Chacun chez soi, nous avons tous eu le temps de penser à refaire le monde. Il est temps de profiter de cette rupture mondiale pour redémarrer le monde comme on redémarre un ordinateur qui rame, mais sans les processus qui tournent dans le vide. J’entends par là que c’est l’opportunité rêvée pour mettre en application tous les changements positifs dont nous rêvons depuis des décennies sur tous les plans.

Sur le plan personnel, il est temps de faire de nos défauts des qualités, de nos difficultés des tremplins pour progresser et de nos aspirations des projets. Aidez-vous à être en vérité avec vous même, à n’avoir dans votre vie que ce qui vous fait vibrer sur des notes joyeuses. Et tout ce qui sonne faux vous appelle à revoir votre partition. Comprendre le sens de nos vies.

N’oublions pas que nous vivons dans des écosystèmes et non pas des égosystèmes. Dans nos grandes découvertes, nous avons tous bien compris à quel point nous ne pouvons vivre pour nous-mêmes, que cette vision égo-centrée de la réalité est un non-sens, une aberration qui ne mène qu’à l’autodestruction.

Nous sommes la cellule d’un organisme plus grand que nous, que ce soit au sein de notre famille, de notre travail ou de la société, nous faisons partie d’un tout. Il est donc temps de prendre place dans ce plus grand tout de façon harmonieuse. Comprendre que nos vies n’ont de sens qu’en étant en harmonie avec notre environnement. Être au service du tout, et dans ce tout, il y a vous.

Alors, en cherchant comment mettre du bon sens dans le non-sens non pas en nous plaçant au résultat de l’équation mais en son centre, il est tout de suite plus facile de la résoudre. Soyez conscient. Conscient de vous, des autres autour de vous, de la vie à laquelle vous contribuez. Et dans cette vision plus large que votre petit vous, vous trouverez les solutions. L’évidence naitra d’elle-même.

Bas les masques

Quelle belle image que ces masques que nous nous sommes mis à porter, pour nous protéger et protéger autrui. Ces masques que nous portons pour des raisons d’hygiène sont le reflet des masques que nous portons au quotidien dans nos interactions avec la société, avec nos collègues, notre famille, nous-mêmes.

Quand il sera venu le temps de retirer nos masques jetables ou faits-main, n’oublions pas de retirer les autres masques, ceux qui nous séparent de notre être véritable. Combien d’entre vous se sont rendus compte dans ce confinement que se mentir, à soi-même et aux autres, ne menait à rien d’autre que des impasses ? Il est temps d’être vrai, de dire ce que vous ressentez – non pas pour jeter vos sentiments au visage des autres – mais pour faire entendre la voix de votre âme en parlant de coeur à coeur avec votre entourage.

Si ça ne va pas, ça ne va pas. Osez dire ce que vous avez sur le coeur dans l’idée de pouvoir tout changer. Exprimez vos besoins, vos limites pas pour râler, mais pour vous faire comprendre et trouver des solutions, que ce soit avec votre conjoint(e), votre employeur, vos enfants, votre chat… Vous seriez surpris de voir ce qu’un peu sincérité peut faire dans un dialogue à coeurs ouverts.

Rêver le monde d’aujourd’hui

Les enfants de la Terre avaient l’habitude de rêver et de leurs rêves qui venait droit des tréfonds de leurs coeurs naissait la vie. Depuis quand ne rêvez-vous plus le monde de demain ? Combien de barrières avez-vous érigées entre vous et vos aspirations les plus profondes ? Ne croyez-vous as qu’il est temps de rouvrir les portes de vos inspirations ? Alors que le temps s’arrêtait en mars, combien d’entre-vous se sont retrouvés face aux regrets de tout ce que vous n’aviez pas réalisé ? Et si demain le monde moderne devait s’arrêter, que feriez-vous de vos vies ?

Libérez ce qu’il y a de plus beau en vous. Si vous ne le faites pas aujourd’hui, demain ne changera pas.

Comment ?

Regardez en vous, n’avez-vous pas évolué depuis le début du confinement ? Votre regard sur le monde s’est-il adoucit ou durcit ? Qu’est-ce que cette période de paralysie mondiale a fait ressortir de vous ?

Le pire ? Bien, maintenant il n’y a plus qu’à nettoyer, soigner et panser pour guérir et avancer.

Le meilleur ? Parfait, il ne reste plus qu’à le cultiver. Petit pas par petit pas. Chaque geste, regard et sourire compte pour transformer le monde terne et fatigué en un nouvel Eden où la vie sourit à elle-même.

Vous ne savez pas où vous en êtes ? Il suffit de vous écouter. Pour faire taire le brouhaha de la vie polluante dans nos esprits, rien de mieux que la méditation, la cohérence cardiaque, le sport, la musique… à chacun sa recette personnelle pour que l’eau boueuse de votre être intérieur se pose et se clarifie. Et une fois que tout est plus limpide, introspectez-vous avec bienveillance, aimez-vous avec vos défauts. Corrigez ce que vous souhaitez changer, cultiver ce que vous souhaitez voir fructifier.

Et si ce travail vous semble insurmontable, je serai là pour vous accompagner. Faire émerger le meilleur de vous même, car tout est déjà là, ce n’est pas à l’extérieur que le changement se produira, ni depuis les hauteurs babyloniennes de nos gouvernement. Non, Gandhi le disait déjà au siècle dernier, le changement vient de l’intérieur, de chacun de nous. Et quand nous aurons fait chacun le ménage au pas de notre porte, nous pourrons à nouveau l’ouvrir sur un monde nouveau.

Prenez soin de vous.
Prenez soin des autres.
Tout ira bien.

Le burn-out parental

Le burn-out parental, ne pas avoir peur de demander de l’aide.

 

Il n’est déjà pas facile de se décider à consulter lorsqu’on fait un burn-out professionnel, il l’est encore plus lorsqu’il s’agit d’un burn-out parental. C’est ce que j’ai pu constater au cabinet depuis plusieurs années.

Burn-out parental

Le burn-out est déjà une pathologie vécue honteusement en France, les personnes qui en sont atteintes ont déjà un mal fou à admettre qu’elle sont au bout du bout du rouleau. Ce n’est pas là une question d’égo mais plutôt une question de tyrannie envers soi-même, de jugement. Il semble déjà peu convenable de faire un burn-out professionnel, alors un burn-out juste parce que l’on a décidé d’avoir des enfants… Alors comment faire pour se sortir de cette impasse?

 

Cesser de se juger

De nos jours les parents ont toutes les informations à leur disposition pour ne pas faire d’erreurs, répéter des schémas blessants de la génération de parents qui les ont élevés. Ils ne savent pas pour autant plus comment faire pour régler les litiges, les problèmes d’organisation, les débordements émotionnels, la fatigue.. Ils veulent tout faire pour satisfaire les besoins de leurs enfants, qu’ils ne manquent de rien tout en oubliant les leurs. Arrêter de se juger est une des clés qui permet de ne plus mettre la barre trop haut.

À chacun(e) de trouver son curseur et surtout ne pas oublier de « faire de son mieux ». Et comme on ne peut pas faire plus que le mieux, il faut aussi apprendre à revoir ses espérances avec humilité et bienveillance.

 

Bienveillance envers soi-même

Quel paradoxe de faire le maximum pour élever nos enfants dans l’estime de soi, l’amour inconditionnel envers leur personne quand en tant que parent on se tyrannise et on ne s’autorise pas ou peu d’écarts? Avant d’être bienveillant avec nos enfants il est essentiel d’apprendre à être bienveillant envers soi-même, envers « moi m’aime ». Dans la mesure du possible j’aimerais que chaque parent puisse avoir développé cet amour propre qui n’est pas de l’égocentrisme avant de concevoir. Il est tout à fait possible et même important de prendre soin de soi sans pour autant oublier de prendre soin de nous.

Souvent les parents me disent qu’ils ont peur d’être égoïstes. Remettons les choses à leur place: l’égoïsme c’est agir en faveur de soi au détriment des autres. Maintenant, j’aimerais que chaque parent agisse en faveur du bien commun. Qu’il se pose la question: « qu’est-ce qui est bon pour « nous »? » Car dans « nous », il y a « je ». Le parent est alors inclus dans sa réflexion. Il ne pense pas qu’à lui. Et ça, c’est très important pour tous les parents que j’ai pu rencontrer, moi la première.

 

Faire le plein

Autre fait important, un parent veut toujours pouvoir donner, être disponible, pour ses enfants, ses amis, le conjoint. Mais comment donner à autrui quand on est vide en soi? Comment voulez-vous être disponible pour les autres si dans la journée vous ne trouvez pas un moment pour vous-même? Pensez à vous c’est vous donner les moyens d’être là pour eux, ne l’oubliez pas.

Pour faire le plein il faut simplement trouver ce dont on a besoin: du silence, une promenade en forêt ou sur la plage, un carré de chocolat, un massage, une séance de sport, un bon film… le point commun c’est toujours d’avoir du temps pour soi où on décide de ce qu’on va faire sans être interrompu. Ce moment peut-être long mais aussi très court, ou tout simplement ces 3 minutes pendant lesquelles vous allez paisiblement écouter le silence dans votre voiture tout en contemplant le ciel avant d’aller récupérer un de vos enfants.

 

N’ayez pas peur de vous tromper

Les parents sont souvent horrifiés à l’idée de mal faire, de faire de mauvais choix éducatifs pour leurs enfants, avec une pression extraordinaire, comme si la moindre erreur pouvait se répercuter sur toute l’existence de leur petit. Il faut dire que les découvertes de ces dernières années en matière de conséquences des traumas émotionnels, des problématiques transgénérationnelles, de l’impact de la naissance sur le reste de l’existence ont beaucoup modifié notre façon d’envisager l’enfant et l’environnement à lui fournir pour qu’il s’épanouisse au mieux.

Toutefois, si ces découvertes nous mènent sur la corde raide, c’est parfaitement improductif pour le bien de tous.

Nos enfants sont effectivement malléables, ils sont capables aussi d’adaptation, de réflexion. Essayer des choses en tant que parent, cela s’entend, des approches éducatives, de nouveaux modes de vie, règles dans le cercle familial, façon de s’alimenter, etc. pour trouver ce qui convient va de pair avec accepter que ces tentatives puissent être infructueuses. Accepter de faillir, de se tromper, et de recommencer, c’est aussi accepter de se laisser le droit à l’erreur. Un exemple ô combien instructif pour nos enfants qui pourront alors eux aussi apprendre et expérimenter sans avoir peur d’échouer.

Quant au parent, il pourra à tâtons trouver le bon équilibre, la bonne approche qui lui conviendra à lui, son conjoint, son ou ses enfants.

 

Demander de l’aide

Et si la fatigue est trop importante, si vous vous sentez dépassé, si les émotions débordent et que vous ne vous sentez pas heureux: demandez de l’aide! De nombreuses approches thérapeutiques peuvent vous aider à sortir de l’impasse. De nos jours on peut trouver des personnes très compétentes pour nous accompagner: dans la gestion du stress, dans la compréhension de nos émotions, dans la parentalité positive, pour apprendre à communiquer autrement. Et surtout et tout simplement: être écouté et entendu. Avoir un espace de dialogue où vous pourrez exprimer vos doutes, vos peurs, vos échecs, vos frustrations.

Pour conclure, soyez un exemple pour vos enfants en vous autorisant d’échouer pour mieux recommencer, en sachant prendre soin de vous pour être à même de prendre soin des autres. Cultivez la confiance en vous-même en vous laissant un peu de répit et enfin, arrosez le tout d’humour léger.

 

Pour vous aider: la consultation de naturopathie pour vous faire soutenir par les plantes, la consultation de cohérence cardiaque pour apprendre à rester serein, gérer le stress et vos émotions, mais aussi les association de parentalité bienveillante comme RP06 à Mandelieu, des livres comme « Et si j’étais tout simplement moi » des éditions Pourpenser, les massages ayurvédiques pour soulager les tensions, l’ostéopathie pour exprimer les émotions qui s’impriment…

Et comme toujours: prenez soin de vous !

Prévention et logistique

Prévenir plutôt que guérir, c’est un des piliers bien connus de la naturopathie. Une approche qui semble évidente et prendre tout son sens notamment quand on a oublié de prévenir et qu’on en vient à guérir.

Il y a de nombreuses façons d’aller dans ce sens: une alimentation saine, une bonne hygiène de vie adaptée à chacun, les cures de saison, etc. On connaît souvent bien toutes ces démarches mais celle sur laquelle je veux revenir aujourd’hui est beaucoup moins poétique que la composition d’une tisane de printemps: la logistique.

Si on veut être sûr de pouvoir intervenir dans les prémices de la pathologie, notamment hivernale, il est important d’avoir chez soi tout ce dont on a besoin pour éviter de tomber malade lors des épidémies mais aussi de quoi se rétablir lorsque malheureusement les microbes ont gagné la bataille (mais pas la guerre) et ont eu raison de vous.

C’est d’ailleurs généralement le dimanche matin, quand tout est fermé, que l’on se retrouve cloué au lit (ou aux wc) et que le désespoir frappe à grand cri.

Pour éviter cette déconvenue, je vous propose aujourd’hui de préparer vos réserves de remèdes naturels de votre choix (que je ne vais pas développer ici, ça fera l’objet d’un autre article) mais aussi de mettre de côté (ou plutôt au congélateur) tout ce dont vous avez besoin pour vous concocter rapidement un bouillon de remise en forme!

 

Ingrédients:

  • 1/2 chou vert ou frisé BIO
  • 1 beau gros poireau (ou deux petits poireaux) BIO
  • 1 grosse carotte (ou deux petites) BIO
  • 1 navet (blanc ou jaune) BIO

Nettoyer les légumes (notamment le chou et le poireau. Peler le navet et la carotte si besoin. Les tronçonner en petits morceaux assez fins. Mettre tout cela dans un sac congélation et congeler.

En cas de gastro, de lendemain de fête compliqué, de grippe, il vous suffira de mettre tout ceci dans une grande casserole d’eau chaude avec du thym, du romarin et du laurier sauvages si vous avez. Couvrez et laissez cuire à petit bouillon 20 minutes environ. Salez avec du bon sel de Guérande et dégustez.Vous ferez environ 6 à 8 bols avec cette quantité.

Prévoyez également d’avoir toujours du riz demi complet en réserve chez vous, il complétera efficacement ce délicieux bouillon de légumes.

Pensez à vous mettre un rappel pour consommer ce bouillon au maximum dans trois mois de façon à ne pas laisser ces légumes trop longtemps au congélateur!

Et bien entendu, prenez soin de vous 🙂

La cure de printemps – détox et équilibrage alimentaire

La célèbre cure de printemps est un des piliers de la bonne santé dans toutes les thérapies proches des plantes, de la nature, de notre Nature. Préventive, elle permet de prévenir plutôt que guérir. Elle vous aide à la sortie de l’hiver à faire peau neuve de l’intérieur pour des résultats à long terme. C’est la visite d’entretien indispensable pour que tout tourne bien.

La cure de printemps, la clé pour être en pleine forme dès le début des beaux jours!

À quoi ça sert ?
La cure de printemps permet à l’organisme de faire le tri dans ce qu’il a stocké pendant l’hiver et surtout de se détoxifier. Nos vies actuelles sont malheureusement moins saines qu’on ne le voudrait. Il est donc important de faire un nettoyage intérieur. Pollutions, cosmétiques, additifs alimentaires… les sources de toxiques et toxines sont nombreuses et finissent par encrasser le corps et nuire à son bon fonctionnement et ce toute l’année. Fatigue, peau terne, digestion hasardeuse, manque d’énergie et d’entrain… voici les symptômes d’un corps qui a besoin de faire le plein de vitalité mais surtout de se régénérer.

Tout comme dans la nature, la fin de l’hiver est consacrée à enlever les obstacles à l’énergie (re)vitalisante du printemps, branchages, feuilles mortes qui n’auront pas été transformés seront balayés pour faire place au nouvelles pousses, bourgeons, feuilles… Chez l’être humain c’est pareil, mais tout se passe à l’intérieur, on enlève ce qui peut faire obstacle au réveil printanier et bloquer notre énergie vitale, mentale et émotionnelle à savoir, notre vitalité, le fonctionnement de notre mémoire, concentration et nos émotions.

Comment ça se passe ?
À chacun sa cure de printemps. Chaque personne ayant encrassé certains circuits plus que d’autres, chaque personne préférant une approche plutôt qu’une autre, j’aime à composer ces cures sur mesure en fonction du terrain et des besoins de chacun.

On suit généralement deux mouvements : dépuration, régénération. On va commencer par faire un grand nettoyage de l’organisme afin de le débarrasser de tout ce qui est usé, pollué, des toxines. C’est évidemment un bon moyen de perdre un peu de poids.
Ensuite, dans un deuxième temps, on va régénérer l’organisme en lui apportant ce dont il a besoin pour faire le plein de vitalité. J’aime personnellement calquer ces deux mouvements de cure sur le cycle lunaire.

Quand faire la cure de printemps ?
Quand on se sent prêt à passer au printemps. C’est un peu à chacun de ressentir le moment où il a envie de faire le grand nettoyage. Une cure dure généralement 21 jours, il est possible d’augmenter cette dernière à 40 jours en fonction des besoin spécifique de chacun.

Pour celles et ceux qui n’ont aucune idée du bon moment, on commence idéalement à la fin de l’hiver, notamment en médecine traditionnelle chinoise (cette année cela tombe le 4 février). Si vous préférez vous référer à notre calendrier traditionnel, on visera le jour du printemps, à savoir le 20 mars pour terminer la cure.

Les traditionnelles tisanes, incontournables ?
Non bien entendu, si vous trouvez que les tisanes ne vous conviennent pas ou sont trop conventionnelles, il existe d’autres moyens de mettre en place la cure de printemps. On pourra utiliser, selon vos besoins personnels, la gemmothérapie, les jus, les mono-diètes mais aussi l’aromathérapie ou encore d’autres remèdes de phytothérapie.

La tisane reste un moyen efficace de pratiquer une cure. Elle permet de réhydrater le corps et de le drainer tout en apportant des principes actifs tout au long de la journée qui permettront à votre organisme de se détoxifier en douceur. Il suffit simplement de préparer le litre de tisane le matin et de le conserver dans une thermos.

 

Rééquilibrez votre alimentation

Et l’alimentation ?
Pour moi, la cure de printemps est l’occasion de rééquilibrer l’alimentation. Suite aux fêtes on banalise souvent les écarts, on s’habitue à manger plus gras, plus salé. Par manque d’énergie il arrive souvent qu’on s’en remette à des plats préparés plus ou moins équilibrés. La cure de printemps est l’opportunité rêvée pour remettre de l’ordre dans l’assiette et surtout retrouver les bases d’une alimentation saine.
Manger vivant est indispensable, on troquera les pommes de terres, pâtes et autres féculents trop sucrés et gras contre des crudités, des salades ou encore des plats mi-crus mi-cuits qui redonneront à notre organisme la vitalité dont il a besoin et les ressources nécessaires pour se régénérer.

Ce sera également l’opportunité de faire le point sur votre flore intestinale et de voir s’il est nécessaire (ce qui est souvent le cas) de lui redonner un bon coup de fouet en lui apportant probiotiques et prébiotiques dont elle a besoin, en gélules ou comme je le préfère, dans l’alimentation quotidienne.

Quoi prendre ?
Vous trouverez dans les ouvrages spécialisés et sur Internet de nombreuses recettes toutes faites pour la détox de printemps ou encore de nombreux cocktails en vente en pharmacie. Attention, soyez tout de même vigilants car de nombreux articles indiquent parfois de consommer des tisanes de plantes qui ont un effet détox important et risquent sur un corps fatigué ou fragilisé de provoquer plus de dégâts qu’autre chose. Je pense notamment aux plantes qui agissent sur le foie. Soyez prudents !!
Dans le doute, prenez l’habitude de boire beaucoup d’eau entre les repas ou une tisane drainante légère. On préconise en herboristerie traditionnelle une tasse le matin, une autre à 11h, une vers 16h et une après le dîner à condition de ne pas se coucher trop tôt derrière (et donc risque de se relever pour aller au petit coin).
Je conseille également de marcher tous les jours 5 à 10 minutes, plus si vous pouvez, au soleil si possible, pieds nus sur la terre (ou dans le sable) c’est encore mieux. L’exercice physique permet au corps de drainer son système lymphatique de façon parfaitement naturelle et aide donc au nettoyage.
Pour l’alimentation, privilégiez les légumes crus ou cuits à la vapeur douce avec de bonnes huiles (colza, lin, olive), des viandes blanches et poissons en quantités raisonnables et pour les en-cas, des fruits frais. Vous trouverez mes indications sur l’équilibre alimentaire dans cet article.

 

Rééquilibrez votre vie

Profitez-en pour faire le tri dans tout ce qui vous encombre dans le quotidien ou changer des habitudes néfastes. C’est un très bon moment pour arrêter de fumer (ou toute autre addiction) car l’énergie du renouveau nous pousse à tourner la page sur quelque chose de parfaitement neuf et vierge. Changez d’activité sportive, ouvrez-vous à des lectures nourrissantes pour l’âme…

C’est le moment de faire le point sur les casseroles que l’on traîne: rancœurs, deuils difficiles, actes manqués ou ratés, c’est le bon moment pour remettre les compteurs à 0 et faire de nos relations avec le monde extérieur une source de joie plus que de stress. C’est également un très bon moment pour faire la paix avec soi-même et trouver l’équilibre intérieur et l’harmonie avec qui nous sommes. Loin de vouloir vous faire décortiquer vos problèmes pendant des heures sur un divan, je propose plutôt de vous aider à faire le silence dans la tête ce qui permet tout de suite d’y voir plus clair et de mieux suivre l’intelligence de noter cœur. Cela se passe au travers de séances de relaxation durant lesquelles j’utilise la cohérence cardiaque pour vous apprendre à vous recentrer et des visualisations qui vous guident vers la paix de l’esprit. Une réelle initiation à la méditation que vous pourrez ensuite pratiquer à la maison à votre guise.

 

Conclusion: un programme sur mesure
Tout le monde peut faire le point au printemps et mettre en place de bonnes habitude pour soi et les siens. Bien entendu l’idéal reste de faire appel à un thérapeute qui pourra identifier les organes qui ont le plus besoin d’être drainés, vos fragilités et vos forces et concevra un programme sur mesure qui vous permettra un nettoyage optimal sans vous épuiser. Il pourra également choisir quelle forme la cure prendra en fonction de vos préférences et de vos rythme de vie.
Ce sera également l’opportunité pour vous de revoir votre alimentation en fonction de vos besoins mais aussi de vos goûts. Il ne faut pas oublier que vivre doit rester un plaisir !
La cure de printemps reste un outil préventif que les naturopathes aiment à utiliser pour éviter l’installation de pathologies. Comme ont dit « il vaut mieux prévenir que guérir » ! Une consultation d’une heure suffit généralement à mettre en place la cure de printemps qui vous permettra de tenir jusqu’à l’automne.

Décembre, l’hiver et la lumière de nos cœurs

Le mois de décembre est un moment très particulier. Le dernier mois de l’année est souvent le moment du bilan. On fait le point sur ce qu’on a vécu pendant les mois précédents, on additionne les partages et on soustraie les soucis. Les bonnes résolutions prises en janvier ont-elles été respectées? Parfois certains ont du mal à se regarder dans le miroir, mais ça tombe bien car avec tous les préparatifs de noël, on n’a vraiment pas le temps de s’occuper du reste!

Ce mois remet souvent difficilement les gens face à eux-mêmes: alors qu’il serait bon de faire le point et de veiller, avant les durs froids de l’hiver, à vérifier que nous avons bien tout ce dont nous avons besoin pour tenir les prochaines semaines, nous nous focalisons généralement sur les autres, consciemment ou non, volontairement ou non, noël oblige. De quoi les autres ont-ils besoin? Qu’est-ce qui leur ferait plaisir? Noël c’est souvent la course aux cadeaux, aux cartes, tout doit être parfait et on se plie à l’exercice difficile de rassembler sous le sapin ce qui fera tant plaisir à chacun. Est-ce vraiment là la magie de noël?

Quand ma fille me demande « c’est quoi noël? » je lui réponds ceci:
« Noël, c’est le jour de l’année où le soleil se couche le plus tôt et se lève le plus tard. Il fait donc plus sombre et plus froid que jamais. C’est pourquoi nous allumons des lumières et décorons nos maisons. On s’offre des cadeaux et on se retrouve au chaud autour d’un bon repas avec les gens qu’on aime. Le but est simple: même si le froid et la nuit s’installent pour l’hiver, on crée la lumière et la chaleur à l’intérieur de nos maisons, et, le plus important, dans nos cœurs. Un peu comme une méga-fête des chaudoudoux! »

« Un cadeau de noël ce n’est pas un article de plus à ajouter au panier avant de le faire livrer et de l’emballer pour le glisser sous le sapin. Un cadeau de noël c’est surtout une belle intention, un peu de notre lumière, de notre chaleur, de notre amour que l’on offre à une personne que l’on aime. » C’est ce que j’ajouterai quand elle sera assez grande pour comprendre que le père noël est une invention de Coca-Cola et que la magie de noël réside bien plus en chacun de nous que dans ce conte qui délègue à un type reclus dans le grand nord toute l’année qui se permet de décider si on mérite, ou non, de recevoir des cadeaux.

Ceci étant dit, décembre n’est pas le mois le plus froid de l’année, il est souvent l’occasion pour nous de nous préparer aux froids de l’hiver, de sentir venir le moment où il fait bon de se mettre au chaud et de se tourner vers l’intérieur, quelques semaines, à la façon des ours, pour laisser reposer les graines semées avant l’arrivée du printemps, pour nous économiser, nous recharger. Contrairement aux ours, il ne nous est pas donné d’hiberner et en général on doit assurer sur tous les fronts, malade ou pas, fatigué ou pas, pour que la vie continue alors que tout dans la nature nous invite à faire le contraire. Comme nous ne ralentissons pas, cette période vouée à l’introspection est souvent un moment délicat à passer, et c’est pourquoi noël est si intense pour certaines personnes sur le plan émotionnelmais aussi sur le plan physique: rhumes, grippes, épuisement, coup de blues sont légions ce mois-ci.

 

C’est pourquoi il est essentiel de ne pas se servir des préparatifs de fêtes pour se distraire de la tâche importante de ce dernier mois de l’année: faire le point et prendre soin de soi. Comment voulez-vous donner à tous et toutes si en vous-mêmes vous ne vous sentez pas riche de bonheur, en état de plénitude? Combien de personnes empilent et entassent les cadeaux sous le sapin comme pour combler un vide intérieur? La table de fête est également un reflet de ce manque, toute l’année on se met au régime pour tout flanquer dehors au moment des fêtes.

Observez la nature: silencieuse et froide, les arbres, à présent souvent nus, semblent dormir si profondément qu’ils sont presque hors du temps. Voyez comme ils se dépouillent de leurs feuilles à l’automne pour qu’elles deviennent le terreau nourricier des graines qui pousseront au printemps. Ce tapis de feuilles protège également tout le sol et ses nombreux habitants du froid de l’hiver. Pour l’arbre, l’hiver tout se passe sous terre: si la vie est ralentie dans le tronc et les branches, c’est pour mieux se concentrer sur ce qui se passe dans ses racines, en profondeur, afin que, plus fort que jamais, la sève puisse remonter au printemps et donner naissance aux nombreux bourgeons, feuilles et fleurs à naître.

Quand la plénitude, la satisfaction profonde de notre être dans la vie nous habite, les cadeaux ne sont plus attendus avec impatience, l’essentiel semble s’être déplacé de dessous le sapin pour demeurer profondément encré dans nos cœurs. Le menu de fête se réduit au simple plaisir de partager une table avec ceux que l’on aime autour d’un plat qu’on prendra plaisir à manger plus qu’à préparer. Rien ne doit être parfait puisque tout l’est déjà. L’intention pure de noël rejaillit et il s’agit simplement de fêter le plaisir d’être ensemble, de profiter des belles lumières qui ne sont que le reflet des soleils qui habitent nos cœurs.

Mon conseil pour ce mois compliqué: prenez soin d’abord de vous, faites le plein de lumière, d’amour, de plaisir pour pouvoir en redonner autour de vous. Faites simple, ne passez pas votre temps si précieux dans les magasins ou en cuisine mais avec les gens que vous aimez. Passez des coups de fil à ceux qui habitent loin, prenez le temps de les écouter, plutôt que des cadeaux, offrez l’essence-ciel: du temps de qualité à partager. Et surtout si ça coince, si vous sentez qu’il y a quelque chose à réparer, un point sur lequel travailler, faites-le en douceur et occupez-vous en car durant l’hiver, les graines semées bien avant s’endorment sous la terre et s’imprègnent de son énergie pour prendre des forces et germer au printemps.

Choisissez bien avec quelle énergie vous voulez nourrir les graines du printemps à venir et ne cherchez pas la lumière à l’extérieur de vous, mais en vous.

Je vous souhaite de bonnes fêtes!

 

 

 

Tomber malade quand on allaite

Vouloir éviter la prise de médicaments lorsqu’on est enceinte ou qu’on allaite semble souvent être une mission impossible pour la très grande majorité des professionnels de santé. Pourtant, il existe de nombreux moyens de faire face à de nombreux maux lorsqu’on attend un enfant ou qu’on allaite sans passer par la chimie. Je vais ici donner des pistes qui ne doivent en aucun cas se substituer aux prescription de santé du corps médical mais qui peuvent cependant être des pistes pour aider les mamans.

Prévenir plutôt que guérir

C’est une évidence et pourtant, la prévention est souvent négligée dans le parcours de santé des mamans. Lorsqu’on connaît le terrain d’une personne, on sait quels sont les risques pathologiques qu’elle encourt et on peut donc anticiper la pathologie en améliorant l’hygiène de vie avant qu’un problème ne survienne. Si vous faites des sinusites tous les hivers, il sera donc intéressant d’agir, notamment en vous complémentant, pour renforcer le système immunitaire par exemple.

Une bonne alimentation et des gestes simples d’hygiène de vie, comme la diffusion d’huiles essentielles en l’absence de bébé, peuvent permettre de barrer la route à de nombreuses problématiques. De plus, l’alimentation est primordiale pour la bonne santé et l’équilibre à la fois de la jeune maman et du nourrisson. Il me semble donc évident que toutes les mamans devraient avoir accès à des consultations qui veillent à leur donner les bons gestes et les bonnes habitudes qui leur permettront d’être en forme.

 

Du bon usage des remèdes naturels

Qui dit remède naturel ne veut pas dire sans danger. Il est donc impératif de faire appel à un professionnel pour les utiliser notamment pendant la grossesse et l’allaitement.

Les tisanes peuvent être d’un grand secours pour accompagner les troubles urinaires et prévenir leur retour et donc éviter des antibiothérapies répétitives. On connaît fort bien la tisane d’allaitement, j’ajoute généralement des plantes compatibles avec l’allaitement pour aider les mamans qui ont des tendances aux migraines, fatigue, difficulté de sommeil, stress, etc.

Les huiles essentielles sont évidement à proscrire sans conseil d’un professionnel de santé durant l’allaitement notamment parce qu’elles passent très facilement dans le lait car liposolubles. Cependant, il est possible d’utiliser certaines huiles essentielles notamment en diffusion, afin de faire la chasse aux microbes, aux idées noires, aux problèmes de sommeil, etc.

L’apithérapie (produits de la ruche) peut aussi rendre de très grands services: le miel, la propolis, la gelée royale, le pollens sont des produits alimentaires qui sont pourtant très intéressants à utiliser, notamment pour se complémenter ou prévenir les pathologies hivernales.

Les hydrolats, eaux florales, permettent également de rendre de grands services de confort sur de nombreuses sphères sans pour autant porter atteinte à l’enfant allaité. Ils permettent notamment de faire des cures de détox très légères qui évitent souvent de nombreux désagréments aux mamans.

La gemmothérapie est aussi possible durant l’allaitement car il existe des extraits de bourgeons sans alcool que l’on peut utiliser durant cette période. La gemmothérapie est très intéressante pour apporter un confort après l’accouchement afin de remettre la jeune maman en forme plus rapidement.

Évidemment, l’homéopathie a toute sa place à ce moment de la vie. De nombreuses sage-femmes et médecins généraliste s’y sont formés pour proposer cette alternative aux mamans. Le service rendu par cette approche thérapeutique est même reconnu par le système de santé français, autant ne pas s’en priver!

Gérer la douleur

La gestion de la douleur, que ce soit pendant la grossesse, l’accouchement ou la période d’allaitement, ne varie pas. Il s’agit souvent d’allier à des remèdes homéopathiques, phyto-thérapeutiques locaux des techniques de visualisation (sophrologie, relaxologie, cohérence cardiaque, méditation…). Ces techniques sont simples à acquérir et mettre en œuvre et aideront grandement la maman à surmonter les petites migraines, douleurs de dos ou de suites de couches. Elles permettront d’espacer la prise d’antidouleurs voire d’anti-inflammatoires et même dans certains cas de les éviter.

 

La dépression et le stress

La dépression, qu’elle soit post-partum ou chronique, ainsi que le stress sont des pathologies courantes que tout le monde devrait apprendre à gérer tant une très grande majorité de la population est touchée, un jour ou l’autre dans sa vie. Une femme qui allaite devrait pouvoir essayer de gérer ses coup de blues et son stress sans avoir forcément recours à la médication.

Là encore l’homéopathie peut-être d’un très grand secours mais aussi toutes les techniques de visualisation (sophrologie, relaxologie, cohérence cardiaque, méditation…) et aussi les huiles essentielles en olfaction qui vont agir sur le système nerveux sans passer par le système digestif et donc le lait.

 

Être entendue

Il est extrêmement important que tous et chacun, mais encore plus une jeune maman, puisse trouver une oreille attentive à tout moment de la vie où on rencontre des difficultés, des épreuves, des coups de blues. Écouter une maman en souffrance ne fait courir aucun risque pour la santé du nourrisson, cela demande simplement du temps et quelques qualités humaines évidentes.

 

Voici quelques pistes naturelles pour que l’allaitement soit vécu le plus naturellement possible même en cas de pépin.

Le sevrage par la cohérence cardiaque

Le sevrage d’une addiction, de façon générale, est une grande épreuve à la fois pour le corps et l’esprit. La  cohérence cardiaque est un outil qui offre des résultats plus que convaincants dans l’accompagnement au sevrage.

Déjouer les pièges de l’habitude

La première difficulté lorsqu’on souhaite arrêter de consommer une substance addictive, quelle qu’elle soit, c’est de changer nos habitudes. On va donc utiliser la cohérence cardiaque pour remplacer la consommation afin de ne pas laisser un vide à chaque moment de la journée où c’est nécessaire. Ne prenant que quelques minutes, tout comme fumer une cigarette, boire un verre, etc., la cohérence cardiaque permet également aux personnes qui dépendent de ce moment « privilégié » de pouvoir continuer d’en profiter.
Pour un fumeur, sortir fumer une cigarette est souvent aussi l’occasion de s’isoler de ses collègues ou des membres de sa famille, de prendre l’air pour « respirer ». Il s’agira de garder cette habitude mais au lieu d’allumer une cigarette, il suffira de faire l’exercice de cohérence cardiaque avec un guide sur le téléphone portable par exemple.
Ainsi, on conserve ce moment privilégié et on le voue non pas à se détruire mais à guérir.

Retrouver l’équilibre

Le principe de base de la cohérence cardiaque est de rééquilibrer le système nerveux autonome, donc, à rééquilibrer votre corps et votre esprit entre sa capacité à accélérer (stresser) et sa capacité à ralentir (se reposer, digérer, se restaurer). La prise de substances, drogues, alcool ou tabac, est aussi le moyen pour leurs consommateurs de se booster, se réveiller, de donner au corps un coup de fouet ou au contraire un second souffle dans les moments où le besoin s’en fait sentir.
La cohérence cardiaque peut largement palier à ce besoin: équilibrant le système nerveux, elle fera remonter la dopamine à ceux qui ont besoin d’un coup de fouet ou au contraire, fera baisser le cortisol des personnes sujettes au stress. Pour les fatigués chroniques, elle permettra de se réveiller et surtout de se sentir rechargé. C’est pourquoi je conseille également la pratique de la cohérence cardiaque pour diminuer la consommation de caféine à de nombreuses personnes qui en sont dépendantes.

Combler ses besoins profonds

La cohérence cardiaque est un outil formidable parce qu’il agit non seulement sur la physiologie mais aussi sur la connexion entre le cœur et le cerveau, donc, tout ce qui se passe au niveau psycho-émotionnel. C’est pourquoi cette technique est utilisée pour vaincre le stress mais aussi la dépression, le baby-blues et soutien véritablement les personnes qui vivent des choses difficiles dans leur vie: deuil, séparation, maladies graves, etc.
Les personnes addicts ont généralement un ou plusieurs besoins fondamentaux qui ne sont pas satisfaits avec les conséquences que l’on connaît: dépression, manque d’amour propre, fatigue chronique, baisse de l’estime de soi, comportements auto-destructeurs, négativité… C’est une des raisons qui font qu’ils tombent dans l’addiction.
La cohérence cardiaque leur permettra de créer un espace où elles pourront se recentrer sur elles-mêmes, prendre soin d’elles, être à l’écoute de leur ressenti, de leurs besoins et surtout de mieux comprendre ce qui se passe en elles et de trouver les solutions qui peuvent les sortir de l’impasse.
De même, en se focalisant sur des émotions positives, l’exercice de cohérence cardiaque permet alors de se sentir plus fort, plus heureux, plus apaisé et diminue les facteurs de stress qui poussent à la consommation.

La cohérence cardiaque est compatible avec tout le monde à l’exception des porteurs d’un pacemaker. Elle prend 3 à 5 minutes une à trois fois par jour et permet souvent aux personnes qui la pratiquent de voir leur vie « changer », pour le mieux. Dans le cadre d’un accompagnement au sevrage il faudra compter deux à cinq séances sur trois mois environ et les premiers résultats sont visibles et mesurables dès la première semaine.
Je rappelle que cette pratique est également un outil de prévention pour votre santé cardio-vasculaire et le stress de façon générale, un yoga du cœur dont on ne saurait se priver. Pour en savoir plus vous pouvez consulter un article plus complet et général ici.