L’après

Comment sortir du confinement. Devons-nous même en sortir? J’entends parler de révolutions en chaussons, et ça me plait beaucoup, on me parle de peurs, de problèmes, de questions… quoi qu’il arrive, il y a un avant et un après. J’ai décrit le confinement comme un cocon dans lequel chacun pourra se transformer pour devenir encore meilleur, et donc faire de notre monde un monde meilleur. Mais comment prendre son envol?

L’après, c’est aujourd’hui. Il n’y a que deux jours dans l’année où on ne peut rien faire, c’est hier et demain. Préparer l’après revient donc à transformer notre présent de façon à bien choisir notre destination, notre chemin, notre posture.

Il n’est donc pas question de rester dans le problème et d’y emménager mais on peut s’en servir pour évoluer. En permaculture, on dit que la solution est contenue dans le problème. Lors d’un accouchement, il arrive souvent que la douleur oblige la mère à se contorsionner pour lui faire prendre la bonne position. Les inconforts d’aujourd’hui nous mènent donc aussi à la plénitude de demain.

Il va donc de soi qu’il ne s’agit plus de subir la situation mais simplement de la vivre, quelle qu’elle soit, et d’y trouver l’élan qui vous sortira du tourbillon pour ne plus faire de sur place en vous noyant, mais vous faire descendre la rivière, surmonter la branche, le rocher qui vous bloque toujours dans le but d’avancer.

Un cœur léger

Et on avance mieux avec le coeur léger, et pour lui donner des ailes il s’agit de s’aimer. S’aimer soi inconditionnellement, s’accepter tel(le) qu’on est, recycler ce qui moisit et cultiver ce qui va porter ses fruits. Une fois qu’on s’aime, on peut semer ; une fois l’intérieur guéri, on peut se tourner vers l’extérieur. Et pour avoir le cœur léger il faut le libérer des poids qui lui pèsent, savoir par-donner, donner au-delà de nos limitations, quand c’est nécessaire, et quand tout va bien, il s’agit de donner.

Je suis sincèrement convaincue que nous ne sommes pas là pour capitaliser nos bons sentiments, notre joie, nos éclats de rire et en tirer des profits égoïstes. Nous sommes là pour les multiplier, les valoriser, les distribuer. Observez la nature, elle le fait si bien. Toute énergie emmagasinée en quantité suffisante portera ses fruits, et ce, non pas pour se reproduire et conquérir comme le pensent certains hommes de sciences, mais pour obéir à la loi toute naturelle de l’abondance enseignée partout autour de vous dans chaque brin d’herbe, fleur ou arbre. Un arbre fournit de l’ombre, du pollen pour les insectes, un abri pour les oiseaux, des fruits pour les humains, animaux, insectes, des feuilles mortes pour l’humus, de l’oxygène, de l’eau purifiée par évaporation, il stabilise le sol avec ses racines…

Et vous, vous faites quoi ?

Les yeux ouverts

Après le coeur, on va s’occuper des yeux, vous savez nos fenêtres de l’âme. Il s’agit de choisir bien soigneusement la direction dans laquelle regarder. De même, ici, le passé et le futur ne sont pas les bonnes destinations. Regardons en face notre situation, avec douceur et bienveillance. Sachons y trouver des ressources pour avancer. Un rondin de bois et une planche peuvent tout aussi bien constituer un obstacle qu’un tremplin, à vous de choisir quel regard vous allez y porter.

Si partout où se pose votre regard vous ne voyez que des dangers, des interdits, des problèmes, vous vivrez dans un monde sinistre. Si au lieu de vous attarder sur les obstacles vous contemplez les opportunités que vous offre la vie, vous y verrez un parcours de santé, un tremplin pour avancer, une piste pour vous lancer, et.

À l’écoute

Enfin, écoutez. Écoutez votre bon sens, qu’il vienne du cœur ou de l’âme, votre instinct ne vous trompera pas. La vie est une expérience formidable dont le but n’est pas le fameux trio métro-boulot-dodo. Sortez de votre boite comme le décrit si bien Pierre Rabhi, écoutez le murmure ou le cri de votre nature véritable au fond de vous qui ne demande qu’à s’exprimer et vous mener sur le chemin de l’épanouissement. N’ayez pas peur de vous épanouir, il n’y a rien d’égoïste à cela. Tout le monde veut une mère, un patron, un ami, une grand-mère épanoui(e) !

Vous pourrez mieux remplir votre fonction dans l’écosystème dont vous faites partie si vous écoutez avec votre coeur la musique de la vie qui vous entoure. Comment puis-je être heureux/se ? Comment puis-je être utile ? Si tout le monde usait de ces simples conseils, nous pourrions tous ensemble jouer une douce symphonie où chacun a trouvé son la et apte à s’accorder à la musique de l’univers.

Ayez le coeur léger, ouvrez les yeux et écoutez la vie. Voici mes conseils pour sortir du confinement. Si vous voulez changer le monde, changez-vous en premier. Un monde de personnes bien dans leur peau, bien dans leur être laisse naturellement place au bon sens, à toutes les échelles de l’existence.

Donner du sens au confinement

Comment faire du confinement l’engrais d’une nouvelle croissance ?

Vécu sous des angles bien différents d’une personne à l’autre, d’un foyer à l’autre, cette période inédite où la danse du monde extérieur a marqué une pause pourrait bien être un merveilleux tremplin pour nous aider tous à avancer sur nos chemins.

Je pense que cet épisode de pandémie mondiale aura permet de souligner le non-sens dans lequel nous vivons actuellement à bien des niveaux. Pour beaucoup d’entre nous le monde extérieur a comme arrêté de tourner, nous recentrant ainsi sur une vie résolument tournée vers l’intérieur, notre foyer, notre famille, nos cœurs, relevant de nombreuses questions.

Cette remise en question, si elle est menée avec bienveillance, peut-être un réel tremplin pour aller mieux. Mieux avec soi, mieux avec les autres. Il est évident que le confinement a aussi été le théâtre de ruptures, conscientes ou inconscientes, fruit de nos chemins qui seront arrivé à des croisements mis en exergue par cette situation exceptionnelle.

Nous retrouvant face à nous-mêmes, cette situation nous a mis face à tous les aspects de nos vies qui sont dans l’impasse, nous pressant de trouver des solutions, nous poussant à être créateur et créatif dans nos vies ainsi arrêtées. Ces questions qui, d’habitude, se retrouvent noyées dans le flot de nos obligations quotidiennes, se sont posées là, devant nous, insistant pour que des réponses soient trouvées. Ouvrant alors les yeux sur nos vies mises sur pause, nous avons pu y jeter un regard plus profond, nous invitant à faire des découvertes.

De grandes découvertes

Au niveau de nos vies personnelles, les gens découvrent leur entourage sous un nouveau jour: des parents découvrent leurs enfants, on découvre nos voisins, notre facteur, notre éboueur, nos caissières… on découvre qu’on a besoin d’eux, qu’on a envie de les protéger, c’est tellement logique quand on se rend compte que notre vie ne peut se faire sans leur participation.

De cette découverte on pourra comprendre qu’il y avait quelque chose de couvert. Quel voile avons nous retiré de notre quotidien pour s’illuminer du formidable écosystème de personnes formidables qui nous entourent? Celui de l’égo.

Au niveau de nos vies professionnelles, combien se sont rendus compte qu’il n’y a pas besoin d’être dans un bureau pour être efficace ? Du non-sens de prendre sa voiture et créer des bouchons chaque matin pour qu’on se flique les uns les autres à voir qui arrive à quelle heure alors que chacun chez soi derrière son écran on travaille tout aussi bien. Quel est le sens de notre emploi? Rend-il un réel service à la société? Notre patron a-t-il été prévenant avec nous ou nous a-t-il tout simplement sacrifié sur l’autel de la rentabilité ?

Au niveau de notre société et de son fonctionnement. Comment en est-on arrivés à ce point que ceux qui soignent doivent le faire dans les conditions actuelles? Comment ça se fait que le premier réflexe dans l’optique d’un futur confinement soit de se ruer sur du PQ ? Découvrir aussi l’école sous un regard différent : apprendre à la maison, un réel défi pour les parents (et les enfants). Quel apprentissage est le plus important: les mathématiques? la grammaire? La grande découverte c’est qu’apprendre à vivre ensemble est le plus essentiel. Découvrir que lorsque des problèmes se posent au niveau de tous, c’est chacun qui fait sa part : des masques en tissus, des repas pour les infirmières et médecins, de l’aide aux séniors isolés, du bénévolat pour le paysan du coin.

On a donc (re)découvert nos proches, nos emplois, nos vies, nos priorités sous un nouvel angle, l’angle de l’essentiel et de cette découverte, de ce voile qui est tombé, on a perçu le non-sens omniprésent dans notre société et le besoin évident d’y remettre du sens.

Alors maintenant, on fait quoi ?

De notre mieux, évidemment !

Utilisons notre ressenti pour faire le tri. On tri ce qui va et ne va pas, ce qui marche et ce qui ne sert à rien. Dans notre vie, dans notre comportement, dans notre ville, notre entreprise, notre pays, notre monde, notre univers…

N’oubliez pas que tout ce qui ne marche pas bien, tout ce qui est un obstacle peut se transformer en tremplin, avec un peu de créativité et servir de terreau pour une nouvelle croissance. En d’autres termes, transformons tout ce non-sens en bon sens. Chacun chez soi, nous avons tous eu le temps de penser à refaire le monde. Il est temps de profiter de cette rupture mondiale pour redémarrer le monde comme on redémarre un ordinateur qui rame, mais sans les processus qui tournent dans le vide. J’entends par là que c’est l’opportunité rêvée pour mettre en application tous les changements positifs dont nous rêvons depuis des décennies sur tous les plans.

Sur le plan personnel, il est temps de faire de nos défauts des qualités, de nos difficultés des tremplins pour progresser et de nos aspirations des projets. Aidez-vous à être en vérité avec vous même, à n’avoir dans votre vie que ce qui vous fait vibrer sur des notes joyeuses. Et tout ce qui sonne faux vous appelle à revoir votre partition. Comprendre le sens de nos vies.

N’oublions pas que nous vivons dans des écosystèmes et non pas des égosystèmes. Dans nos grandes découvertes, nous avons tous bien compris à quel point nous ne pouvons vivre pour nous-mêmes, que cette vision égo-centrée de la réalité est un non-sens, une aberration qui ne mène qu’à l’autodestruction.

Nous sommes la cellule d’un organisme plus grand que nous, que ce soit au sein de notre famille, de notre travail ou de la société, nous faisons partie d’un tout. Il est donc temps de prendre place dans ce plus grand tout de façon harmonieuse. Comprendre que nos vies n’ont de sens qu’en étant en harmonie avec notre environnement. Être au service du tout, et dans ce tout, il y a vous.

Alors, en cherchant comment mettre du bon sens dans le non-sens non pas en nous plaçant au résultat de l’équation mais en son centre, il est tout de suite plus facile de la résoudre. Soyez conscient. Conscient de vous, des autres autour de vous, de la vie à laquelle vous contribuez. Et dans cette vision plus large que votre petit vous, vous trouverez les solutions. L’évidence naitra d’elle-même.

Bas les masques

Quelle belle image que ces masques que nous nous sommes mis à porter, pour nous protéger et protéger autrui. Ces masques que nous portons pour des raisons d’hygiène sont le reflet des masques que nous portons au quotidien dans nos interactions avec la société, avec nos collègues, notre famille, nous-mêmes.

Quand il sera venu le temps de retirer nos masques jetables ou faits-main, n’oublions pas de retirer les autres masques, ceux qui nous séparent de notre être véritable. Combien d’entre vous se sont rendus compte dans ce confinement que se mentir, à soi-même et aux autres, ne menait à rien d’autre que des impasses ? Il est temps d’être vrai, de dire ce que vous ressentez – non pas pour jeter vos sentiments au visage des autres – mais pour faire entendre la voix de votre âme en parlant de coeur à coeur avec votre entourage.

Si ça ne va pas, ça ne va pas. Osez dire ce que vous avez sur le coeur dans l’idée de pouvoir tout changer. Exprimez vos besoins, vos limites pas pour râler, mais pour vous faire comprendre et trouver des solutions, que ce soit avec votre conjoint(e), votre employeur, vos enfants, votre chat… Vous seriez surpris de voir ce qu’un peu sincérité peut faire dans un dialogue à coeurs ouverts.

Rêver le monde d’aujourd’hui

Les enfants de la Terre avaient l’habitude de rêver et de leurs rêves qui venait droit des tréfonds de leurs coeurs naissait la vie. Depuis quand ne rêvez-vous plus le monde de demain ? Combien de barrières avez-vous érigées entre vous et vos aspirations les plus profondes ? Ne croyez-vous as qu’il est temps de rouvrir les portes de vos inspirations ? Alors que le temps s’arrêtait en mars, combien d’entre-vous se sont retrouvés face aux regrets de tout ce que vous n’aviez pas réalisé ? Et si demain le monde moderne devait s’arrêter, que feriez-vous de vos vies ?

Libérez ce qu’il y a de plus beau en vous. Si vous ne le faites pas aujourd’hui, demain ne changera pas.

Comment ?

Regardez en vous, n’avez-vous pas évolué depuis le début du confinement ? Votre regard sur le monde s’est-il adoucit ou durcit ? Qu’est-ce que cette période de paralysie mondiale a fait ressortir de vous ?

Le pire ? Bien, maintenant il n’y a plus qu’à nettoyer, soigner et panser pour guérir et avancer.

Le meilleur ? Parfait, il ne reste plus qu’à le cultiver. Petit pas par petit pas. Chaque geste, regard et sourire compte pour transformer le monde terne et fatigué en un nouvel Eden où la vie sourit à elle-même.

Vous ne savez pas où vous en êtes ? Il suffit de vous écouter. Pour faire taire le brouhaha de la vie polluante dans nos esprits, rien de mieux que la méditation, la cohérence cardiaque, le sport, la musique… à chacun sa recette personnelle pour que l’eau boueuse de votre être intérieur se pose et se clarifie. Et une fois que tout est plus limpide, introspectez-vous avec bienveillance, aimez-vous avec vos défauts. Corrigez ce que vous souhaitez changer, cultiver ce que vous souhaitez voir fructifier.

Et si ce travail vous semble insurmontable, je serai là pour vous accompagner. Faire émerger le meilleur de vous même, car tout est déjà là, ce n’est pas à l’extérieur que le changement se produira, ni depuis les hauteurs babyloniennes de nos gouvernement. Non, Gandhi le disait déjà au siècle dernier, le changement vient de l’intérieur, de chacun de nous. Et quand nous aurons fait chacun le ménage au pas de notre porte, nous pourrons à nouveau l’ouvrir sur un monde nouveau.

Prenez soin de vous.
Prenez soin des autres.
Tout ira bien.

Le burn-out parental

Le burn-out parental, ne pas avoir peur de demander de l’aide.

 

Il n’est déjà pas facile de se décider à consulter lorsqu’on fait un burn-out professionnel, il l’est encore plus lorsqu’il s’agit d’un burn-out parental. C’est ce que j’ai pu constater au cabinet depuis plusieurs années.

Burn-out parental

Le burn-out est déjà une pathologie vécue honteusement en France, les personnes qui en sont atteintes ont déjà un mal fou à admettre qu’elle sont au bout du bout du rouleau. Ce n’est pas là une question d’égo mais plutôt une question de tyrannie envers soi-même, de jugement. Il semble déjà peu convenable de faire un burn-out professionnel, alors un burn-out juste parce que l’on a décidé d’avoir des enfants… Alors comment faire pour se sortir de cette impasse?

 

Cesser de se juger

De nos jours les parents ont toutes les informations à leur disposition pour ne pas faire d’erreurs, répéter des schémas blessants de la génération de parents qui les ont élevés. Ils ne savent pas pour autant plus comment faire pour régler les litiges, les problèmes d’organisation, les débordements émotionnels, la fatigue.. Ils veulent tout faire pour satisfaire les besoins de leurs enfants, qu’ils ne manquent de rien tout en oubliant les leurs. Arrêter de se juger est une des clés qui permet de ne plus mettre la barre trop haut.

À chacun(e) de trouver son curseur et surtout ne pas oublier de « faire de son mieux ». Et comme on ne peut pas faire plus que le mieux, il faut aussi apprendre à revoir ses espérances avec humilité et bienveillance.

 

Bienveillance envers soi-même

Quel paradoxe de faire le maximum pour élever nos enfants dans l’estime de soi, l’amour inconditionnel envers leur personne quand en tant que parent on se tyrannise et on ne s’autorise pas ou peu d’écarts? Avant d’être bienveillant avec nos enfants il est essentiel d’apprendre à être bienveillant envers soi-même, envers « moi m’aime ». Dans la mesure du possible j’aimerais que chaque parent puisse avoir développé cet amour propre qui n’est pas de l’égocentrisme avant de concevoir. Il est tout à fait possible et même important de prendre soin de soi sans pour autant oublier de prendre soin de nous.

Souvent les parents me disent qu’ils ont peur d’être égoïstes. Remettons les choses à leur place: l’égoïsme c’est agir en faveur de soi au détriment des autres. Maintenant, j’aimerais que chaque parent agisse en faveur du bien commun. Qu’il se pose la question: « qu’est-ce qui est bon pour « nous »? » Car dans « nous », il y a « je ». Le parent est alors inclus dans sa réflexion. Il ne pense pas qu’à lui. Et ça, c’est très important pour tous les parents que j’ai pu rencontrer, moi la première.

 

Faire le plein

Autre fait important, un parent veut toujours pouvoir donner, être disponible, pour ses enfants, ses amis, le conjoint. Mais comment donner à autrui quand on est vide en soi? Comment voulez-vous être disponible pour les autres si dans la journée vous ne trouvez pas un moment pour vous-même? Pensez à vous c’est vous donner les moyens d’être là pour eux, ne l’oubliez pas.

Pour faire le plein il faut simplement trouver ce dont on a besoin: du silence, une promenade en forêt ou sur la plage, un carré de chocolat, un massage, une séance de sport, un bon film… le point commun c’est toujours d’avoir du temps pour soi où on décide de ce qu’on va faire sans être interrompu. Ce moment peut-être long mais aussi très court, ou tout simplement ces 3 minutes pendant lesquelles vous allez paisiblement écouter le silence dans votre voiture tout en contemplant le ciel avant d’aller récupérer un de vos enfants.

 

N’ayez pas peur de vous tromper

Les parents sont souvent horrifiés à l’idée de mal faire, de faire de mauvais choix éducatifs pour leurs enfants, avec une pression extraordinaire, comme si la moindre erreur pouvait se répercuter sur toute l’existence de leur petit. Il faut dire que les découvertes de ces dernières années en matière de conséquences des traumas émotionnels, des problématiques transgénérationnelles, de l’impact de la naissance sur le reste de l’existence ont beaucoup modifié notre façon d’envisager l’enfant et l’environnement à lui fournir pour qu’il s’épanouisse au mieux.

Toutefois, si ces découvertes nous mènent sur la corde raide, c’est parfaitement improductif pour le bien de tous.

Nos enfants sont effectivement malléables, ils sont capables aussi d’adaptation, de réflexion. Essayer des choses en tant que parent, cela s’entend, des approches éducatives, de nouveaux modes de vie, règles dans le cercle familial, façon de s’alimenter, etc. pour trouver ce qui convient va de pair avec accepter que ces tentatives puissent être infructueuses. Accepter de faillir, de se tromper, et de recommencer, c’est aussi accepter de se laisser le droit à l’erreur. Un exemple ô combien instructif pour nos enfants qui pourront alors eux aussi apprendre et expérimenter sans avoir peur d’échouer.

Quant au parent, il pourra à tâtons trouver le bon équilibre, la bonne approche qui lui conviendra à lui, son conjoint, son ou ses enfants.

 

Demander de l’aide

Et si la fatigue est trop importante, si vous vous sentez dépassé, si les émotions débordent et que vous ne vous sentez pas heureux: demandez de l’aide! De nombreuses approches thérapeutiques peuvent vous aider à sortir de l’impasse. De nos jours on peut trouver des personnes très compétentes pour nous accompagner: dans la gestion du stress, dans la compréhension de nos émotions, dans la parentalité positive, pour apprendre à communiquer autrement. Et surtout et tout simplement: être écouté et entendu. Avoir un espace de dialogue où vous pourrez exprimer vos doutes, vos peurs, vos échecs, vos frustrations.

Pour conclure, soyez un exemple pour vos enfants en vous autorisant d’échouer pour mieux recommencer, en sachant prendre soin de vous pour être à même de prendre soin des autres. Cultivez la confiance en vous-même en vous laissant un peu de répit et enfin, arrosez le tout d’humour léger.

 

Pour vous aider: la consultation de naturopathie pour vous faire soutenir par les plantes, la consultation de cohérence cardiaque pour apprendre à rester serein, gérer le stress et vos émotions, mais aussi les association de parentalité bienveillante comme RP06 à Mandelieu, des livres comme « Et si j’étais tout simplement moi » des éditions Pourpenser, les massages ayurvédiques pour soulager les tensions, l’ostéopathie pour exprimer les émotions qui s’impriment…

Et comme toujours: prenez soin de vous !

Prévention et logistique

Prévenir plutôt que guérir, c’est un des piliers bien connus de la naturopathie. Une approche qui semble évidente et prendre tout son sens notamment quand on a oublié de prévenir et qu’on en vient à guérir.

Il y a de nombreuses façons d’aller dans ce sens: une alimentation saine, une bonne hygiène de vie adaptée à chacun, les cures de saison, etc. On connaît souvent bien toutes ces démarches mais celle sur laquelle je veux revenir aujourd’hui est beaucoup moins poétique que la composition d’une tisane de printemps: la logistique.

Si on veut être sûr de pouvoir intervenir dans les prémices de la pathologie, notamment hivernale, il est important d’avoir chez soi tout ce dont on a besoin pour éviter de tomber malade lors des épidémies mais aussi de quoi se rétablir lorsque malheureusement les microbes ont gagné la bataille (mais pas la guerre) et ont eu raison de vous.

C’est d’ailleurs généralement le dimanche matin, quand tout est fermé, que l’on se retrouve cloué au lit (ou aux wc) et que le désespoir frappe à grand cri.

Pour éviter cette déconvenue, je vous propose aujourd’hui de préparer vos réserves de remèdes naturels de votre choix (que je ne vais pas développer ici, ça fera l’objet d’un autre article) mais aussi de mettre de côté (ou plutôt au congélateur) tout ce dont vous avez besoin pour vous concocter rapidement un bouillon de remise en forme!

 

Ingrédients:

  • 1/2 chou vert ou frisé BIO
  • 1 beau gros poireau (ou deux petits poireaux) BIO
  • 1 grosse carotte (ou deux petites) BIO
  • 1 navet (blanc ou jaune) BIO

Nettoyer les légumes (notamment le chou et le poireau. Peler le navet et la carotte si besoin. Les tronçonner en petits morceaux assez fins. Mettre tout cela dans un sac congélation et congeler.

En cas de gastro, de lendemain de fête compliqué, de grippe, il vous suffira de mettre tout ceci dans une grande casserole d’eau chaude avec du thym, du romarin et du laurier sauvages si vous avez. Couvrez et laissez cuire à petit bouillon 20 minutes environ. Salez avec du bon sel de Guérande et dégustez.Vous ferez environ 6 à 8 bols avec cette quantité.

Prévoyez également d’avoir toujours du riz demi complet en réserve chez vous, il complétera efficacement ce délicieux bouillon de légumes.

Pensez à vous mettre un rappel pour consommer ce bouillon au maximum dans trois mois de façon à ne pas laisser ces légumes trop longtemps au congélateur!

Et bien entendu, prenez soin de vous 🙂

La cure de printemps – détox et équilibrage alimentaire

La célèbre cure de printemps est un des piliers de la bonne santé dans toutes les thérapies proches des plantes, de la nature, de notre Nature. Préventive, elle permet de prévenir plutôt que guérir. Elle vous aide à la sortie de l’hiver à faire peau neuve de l’intérieur pour des résultats à long terme. C’est la visite d’entretien indispensable pour que tout tourne bien.

La cure de printemps, la clé pour être en pleine forme dès le début des beaux jours!

À quoi ça sert ?
La cure de printemps permet à l’organisme de faire le tri dans ce qu’il a stocké pendant l’hiver et surtout de se détoxifier. Nos vies actuelles sont malheureusement moins saines qu’on ne le voudrait. Il est donc important de faire un nettoyage intérieur. Pollutions, cosmétiques, additifs alimentaires… les sources de toxiques et toxines sont nombreuses et finissent par encrasser le corps et nuire à son bon fonctionnement et ce toute l’année. Fatigue, peau terne, digestion hasardeuse, manque d’énergie et d’entrain… voici les symptômes d’un corps qui a besoin de faire le plein de vitalité mais surtout de se régénérer.

Tout comme dans la nature, la fin de l’hiver est consacrée à enlever les obstacles à l’énergie (re)vitalisante du printemps, branchages, feuilles mortes qui n’auront pas été transformés seront balayés pour faire place au nouvelles pousses, bourgeons, feuilles… Chez l’être humain c’est pareil, mais tout se passe à l’intérieur, on enlève ce qui peut faire obstacle au réveil printanier et bloquer notre énergie vitale, mentale et émotionnelle à savoir, notre vitalité, le fonctionnement de notre mémoire, concentration et nos émotions.

Comment ça se passe ?
À chacun sa cure de printemps. Chaque personne ayant encrassé certains circuits plus que d’autres, chaque personne préférant une approche plutôt qu’une autre, j’aime à composer ces cures sur mesure en fonction du terrain et des besoins de chacun.

On suit généralement deux mouvements : dépuration, régénération. On va commencer par faire un grand nettoyage de l’organisme afin de le débarrasser de tout ce qui est usé, pollué, des toxines. C’est évidemment un bon moyen de perdre un peu de poids.
Ensuite, dans un deuxième temps, on va régénérer l’organisme en lui apportant ce dont il a besoin pour faire le plein de vitalité. J’aime personnellement calquer ces deux mouvements de cure sur le cycle lunaire.

Quand faire la cure de printemps ?
Quand on se sent prêt à passer au printemps. C’est un peu à chacun de ressentir le moment où il a envie de faire le grand nettoyage. Une cure dure généralement 21 jours, il est possible d’augmenter cette dernière à 40 jours en fonction des besoin spécifique de chacun.

Pour celles et ceux qui n’ont aucune idée du bon moment, on commence idéalement à la fin de l’hiver, notamment en médecine traditionnelle chinoise (cette année cela tombe le 4 février). Si vous préférez vous référer à notre calendrier traditionnel, on visera le jour du printemps, à savoir le 20 mars pour terminer la cure.

Les traditionnelles tisanes, incontournables ?
Non bien entendu, si vous trouvez que les tisanes ne vous conviennent pas ou sont trop conventionnelles, il existe d’autres moyens de mettre en place la cure de printemps. On pourra utiliser, selon vos besoins personnels, la gemmothérapie, les jus, les mono-diètes mais aussi l’aromathérapie ou encore d’autres remèdes de phytothérapie.

La tisane reste un moyen efficace de pratiquer une cure. Elle permet de réhydrater le corps et de le drainer tout en apportant des principes actifs tout au long de la journée qui permettront à votre organisme de se détoxifier en douceur. Il suffit simplement de préparer le litre de tisane le matin et de le conserver dans une thermos.

 

Rééquilibrez votre alimentation

Et l’alimentation ?
Pour moi, la cure de printemps est l’occasion de rééquilibrer l’alimentation. Suite aux fêtes on banalise souvent les écarts, on s’habitue à manger plus gras, plus salé. Par manque d’énergie il arrive souvent qu’on s’en remette à des plats préparés plus ou moins équilibrés. La cure de printemps est l’opportunité rêvée pour remettre de l’ordre dans l’assiette et surtout retrouver les bases d’une alimentation saine.
Manger vivant est indispensable, on troquera les pommes de terres, pâtes et autres féculents trop sucrés et gras contre des crudités, des salades ou encore des plats mi-crus mi-cuits qui redonneront à notre organisme la vitalité dont il a besoin et les ressources nécessaires pour se régénérer.

Ce sera également l’opportunité de faire le point sur votre flore intestinale et de voir s’il est nécessaire (ce qui est souvent le cas) de lui redonner un bon coup de fouet en lui apportant probiotiques et prébiotiques dont elle a besoin, en gélules ou comme je le préfère, dans l’alimentation quotidienne.

Quoi prendre ?
Vous trouverez dans les ouvrages spécialisés et sur Internet de nombreuses recettes toutes faites pour la détox de printemps ou encore de nombreux cocktails en vente en pharmacie. Attention, soyez tout de même vigilants car de nombreux articles indiquent parfois de consommer des tisanes de plantes qui ont un effet détox important et risquent sur un corps fatigué ou fragilisé de provoquer plus de dégâts qu’autre chose. Je pense notamment aux plantes qui agissent sur le foie. Soyez prudents !!
Dans le doute, prenez l’habitude de boire beaucoup d’eau entre les repas ou une tisane drainante légère. On préconise en herboristerie traditionnelle une tasse le matin, une autre à 11h, une vers 16h et une après le dîner à condition de ne pas se coucher trop tôt derrière (et donc risque de se relever pour aller au petit coin).
Je conseille également de marcher tous les jours 5 à 10 minutes, plus si vous pouvez, au soleil si possible, pieds nus sur la terre (ou dans le sable) c’est encore mieux. L’exercice physique permet au corps de drainer son système lymphatique de façon parfaitement naturelle et aide donc au nettoyage.
Pour l’alimentation, privilégiez les légumes crus ou cuits à la vapeur douce avec de bonnes huiles (colza, lin, olive), des viandes blanches et poissons en quantités raisonnables et pour les en-cas, des fruits frais. Vous trouverez mes indications sur l’équilibre alimentaire dans cet article.

 

Rééquilibrez votre vie

Profitez-en pour faire le tri dans tout ce qui vous encombre dans le quotidien ou changer des habitudes néfastes. C’est un très bon moment pour arrêter de fumer (ou toute autre addiction) car l’énergie du renouveau nous pousse à tourner la page sur quelque chose de parfaitement neuf et vierge. Changez d’activité sportive, ouvrez-vous à des lectures nourrissantes pour l’âme…

C’est le moment de faire le point sur les casseroles que l’on traîne: rancœurs, deuils difficiles, actes manqués ou ratés, c’est le bon moment pour remettre les compteurs à 0 et faire de nos relations avec le monde extérieur une source de joie plus que de stress. C’est également un très bon moment pour faire la paix avec soi-même et trouver l’équilibre intérieur et l’harmonie avec qui nous sommes. Loin de vouloir vous faire décortiquer vos problèmes pendant des heures sur un divan, je propose plutôt de vous aider à faire le silence dans la tête ce qui permet tout de suite d’y voir plus clair et de mieux suivre l’intelligence de noter cœur. Cela se passe au travers de séances de relaxation durant lesquelles j’utilise la cohérence cardiaque pour vous apprendre à vous recentrer et des visualisations qui vous guident vers la paix de l’esprit. Une réelle initiation à la méditation que vous pourrez ensuite pratiquer à la maison à votre guise.

 

Conclusion: un programme sur mesure
Tout le monde peut faire le point au printemps et mettre en place de bonnes habitude pour soi et les siens. Bien entendu l’idéal reste de faire appel à un thérapeute qui pourra identifier les organes qui ont le plus besoin d’être drainés, vos fragilités et vos forces et concevra un programme sur mesure qui vous permettra un nettoyage optimal sans vous épuiser. Il pourra également choisir quelle forme la cure prendra en fonction de vos préférences et de vos rythme de vie.
Ce sera également l’opportunité pour vous de revoir votre alimentation en fonction de vos besoins mais aussi de vos goûts. Il ne faut pas oublier que vivre doit rester un plaisir !
La cure de printemps reste un outil préventif que les naturopathes aiment à utiliser pour éviter l’installation de pathologies. Comme ont dit « il vaut mieux prévenir que guérir » ! Une consultation d’une heure suffit généralement à mettre en place la cure de printemps qui vous permettra de tenir jusqu’à l’automne.

Décembre, l’hiver et la lumière de nos cœurs

Le mois de décembre est un moment très particulier. Le dernier mois de l’année est souvent le moment du bilan. On fait le point sur ce qu’on a vécu pendant les mois précédents, on additionne les partages et on soustraie les soucis. Les bonnes résolutions prises en janvier ont-elles été respectées? Parfois certains ont du mal à se regarder dans le miroir, mais ça tombe bien car avec tous les préparatifs de noël, on n’a vraiment pas le temps de s’occuper du reste!

Ce mois remet souvent difficilement les gens face à eux-mêmes: alors qu’il serait bon de faire le point et de veiller, avant les durs froids de l’hiver, à vérifier que nous avons bien tout ce dont nous avons besoin pour tenir les prochaines semaines, nous nous focalisons généralement sur les autres, consciemment ou non, volontairement ou non, noël oblige. De quoi les autres ont-ils besoin? Qu’est-ce qui leur ferait plaisir? Noël c’est souvent la course aux cadeaux, aux cartes, tout doit être parfait et on se plie à l’exercice difficile de rassembler sous le sapin ce qui fera tant plaisir à chacun. Est-ce vraiment là la magie de noël?

Quand ma fille me demande « c’est quoi noël? » je lui réponds ceci:
« Noël, c’est le jour de l’année où le soleil se couche le plus tôt et se lève le plus tard. Il fait donc plus sombre et plus froid que jamais. C’est pourquoi nous allumons des lumières et décorons nos maisons. On s’offre des cadeaux et on se retrouve au chaud autour d’un bon repas avec les gens qu’on aime. Le but est simple: même si le froid et la nuit s’installent pour l’hiver, on crée la lumière et la chaleur à l’intérieur de nos maisons, et, le plus important, dans nos cœurs. Un peu comme une méga-fête des chaudoudoux! »

« Un cadeau de noël ce n’est pas un article de plus à ajouter au panier avant de le faire livrer et de l’emballer pour le glisser sous le sapin. Un cadeau de noël c’est surtout une belle intention, un peu de notre lumière, de notre chaleur, de notre amour que l’on offre à une personne que l’on aime. » C’est ce que j’ajouterai quand elle sera assez grande pour comprendre que le père noël est une invention de Coca-Cola et que la magie de noël réside bien plus en chacun de nous que dans ce conte qui délègue à un type reclus dans le grand nord toute l’année qui se permet de décider si on mérite, ou non, de recevoir des cadeaux.

Ceci étant dit, décembre n’est pas le mois le plus froid de l’année, il est souvent l’occasion pour nous de nous préparer aux froids de l’hiver, de sentir venir le moment où il fait bon de se mettre au chaud et de se tourner vers l’intérieur, quelques semaines, à la façon des ours, pour laisser reposer les graines semées avant l’arrivée du printemps, pour nous économiser, nous recharger. Contrairement aux ours, il ne nous est pas donné d’hiberner et en général on doit assurer sur tous les fronts, malade ou pas, fatigué ou pas, pour que la vie continue alors que tout dans la nature nous invite à faire le contraire. Comme nous ne ralentissons pas, cette période vouée à l’introspection est souvent un moment délicat à passer, et c’est pourquoi noël est si intense pour certaines personnes sur le plan émotionnelmais aussi sur le plan physique: rhumes, grippes, épuisement, coup de blues sont légions ce mois-ci.

 

C’est pourquoi il est essentiel de ne pas se servir des préparatifs de fêtes pour se distraire de la tâche importante de ce dernier mois de l’année: faire le point et prendre soin de soi. Comment voulez-vous donner à tous et toutes si en vous-mêmes vous ne vous sentez pas riche de bonheur, en état de plénitude? Combien de personnes empilent et entassent les cadeaux sous le sapin comme pour combler un vide intérieur? La table de fête est également un reflet de ce manque, toute l’année on se met au régime pour tout flanquer dehors au moment des fêtes.

Observez la nature: silencieuse et froide, les arbres, à présent souvent nus, semblent dormir si profondément qu’ils sont presque hors du temps. Voyez comme ils se dépouillent de leurs feuilles à l’automne pour qu’elles deviennent le terreau nourricier des graines qui pousseront au printemps. Ce tapis de feuilles protège également tout le sol et ses nombreux habitants du froid de l’hiver. Pour l’arbre, l’hiver tout se passe sous terre: si la vie est ralentie dans le tronc et les branches, c’est pour mieux se concentrer sur ce qui se passe dans ses racines, en profondeur, afin que, plus fort que jamais, la sève puisse remonter au printemps et donner naissance aux nombreux bourgeons, feuilles et fleurs à naître.

Quand la plénitude, la satisfaction profonde de notre être dans la vie nous habite, les cadeaux ne sont plus attendus avec impatience, l’essentiel semble s’être déplacé de dessous le sapin pour demeurer profondément encré dans nos cœurs. Le menu de fête se réduit au simple plaisir de partager une table avec ceux que l’on aime autour d’un plat qu’on prendra plaisir à manger plus qu’à préparer. Rien ne doit être parfait puisque tout l’est déjà. L’intention pure de noël rejaillit et il s’agit simplement de fêter le plaisir d’être ensemble, de profiter des belles lumières qui ne sont que le reflet des soleils qui habitent nos cœurs.

Mon conseil pour ce mois compliqué: prenez soin d’abord de vous, faites le plein de lumière, d’amour, de plaisir pour pouvoir en redonner autour de vous. Faites simple, ne passez pas votre temps si précieux dans les magasins ou en cuisine mais avec les gens que vous aimez. Passez des coups de fil à ceux qui habitent loin, prenez le temps de les écouter, plutôt que des cadeaux, offrez l’essence-ciel: du temps de qualité à partager. Et surtout si ça coince, si vous sentez qu’il y a quelque chose à réparer, un point sur lequel travailler, faites-le en douceur et occupez-vous en car durant l’hiver, les graines semées bien avant s’endorment sous la terre et s’imprègnent de son énergie pour prendre des forces et germer au printemps.

Choisissez bien avec quelle énergie vous voulez nourrir les graines du printemps à venir et ne cherchez pas la lumière à l’extérieur de vous, mais en vous.

Je vous souhaite de bonnes fêtes!

 

 

 

Tomber malade quand on allaite

Vouloir éviter la prise de médicaments lorsqu’on est enceinte ou qu’on allaite semble souvent être une mission impossible pour la très grande majorité des professionnels de santé. Pourtant, il existe de nombreux moyens de faire face à de nombreux maux lorsqu’on attend un enfant ou qu’on allaite sans passer par la chimie. Je vais ici donner des pistes qui ne doivent en aucun cas se substituer aux prescription de santé du corps médical mais qui peuvent cependant être des pistes pour aider les mamans.

Prévenir plutôt que guérir

C’est une évidence et pourtant, la prévention est souvent négligée dans le parcours de santé des mamans. Lorsqu’on connaît le terrain d’une personne, on sait quels sont les risques pathologiques qu’elle encourt et on peut donc anticiper la pathologie en améliorant l’hygiène de vie avant qu’un problème ne survienne. Si vous faites des sinusites tous les hivers, il sera donc intéressant d’agir, notamment en vous complémentant, pour renforcer le système immunitaire par exemple.

Une bonne alimentation et des gestes simples d’hygiène de vie, comme la diffusion d’huiles essentielles en l’absence de bébé, peuvent permettre de barrer la route à de nombreuses problématiques. De plus, l’alimentation est primordiale pour la bonne santé et l’équilibre à la fois de la jeune maman et du nourrisson. Il me semble donc évident que toutes les mamans devraient avoir accès à des consultations qui veillent à leur donner les bons gestes et les bonnes habitudes qui leur permettront d’être en forme.

 

Du bon usage des remèdes naturels

Qui dit remède naturel ne veut pas dire sans danger. Il est donc impératif de faire appel à un professionnel pour les utiliser notamment pendant la grossesse et l’allaitement.

Les tisanes peuvent être d’un grand secours pour accompagner les troubles urinaires et prévenir leur retour et donc éviter des antibiothérapies répétitives. On connaît fort bien la tisane d’allaitement, j’ajoute généralement des plantes compatibles avec l’allaitement pour aider les mamans qui ont des tendances aux migraines, fatigue, difficulté de sommeil, stress, etc.

Les huiles essentielles sont évidement à proscrire sans conseil d’un professionnel de santé durant l’allaitement notamment parce qu’elles passent très facilement dans le lait car liposolubles. Cependant, il est possible d’utiliser certaines huiles essentielles notamment en diffusion, afin de faire la chasse aux microbes, aux idées noires, aux problèmes de sommeil, etc.

L’apithérapie (produits de la ruche) peut aussi rendre de très grands services: le miel, la propolis, la gelée royale, le pollens sont des produits alimentaires qui sont pourtant très intéressants à utiliser, notamment pour se complémenter ou prévenir les pathologies hivernales.

Les hydrolats, eaux florales, permettent également de rendre de grands services de confort sur de nombreuses sphères sans pour autant porter atteinte à l’enfant allaité. Ils permettent notamment de faire des cures de détox très légères qui évitent souvent de nombreux désagréments aux mamans.

La gemmothérapie est aussi possible durant l’allaitement car il existe des extraits de bourgeons sans alcool que l’on peut utiliser durant cette période. La gemmothérapie est très intéressante pour apporter un confort après l’accouchement afin de remettre la jeune maman en forme plus rapidement.

Évidemment, l’homéopathie a toute sa place à ce moment de la vie. De nombreuses sage-femmes et médecins généraliste s’y sont formés pour proposer cette alternative aux mamans. Le service rendu par cette approche thérapeutique est même reconnu par le système de santé français, autant ne pas s’en priver!

Gérer la douleur

La gestion de la douleur, que ce soit pendant la grossesse, l’accouchement ou la période d’allaitement, ne varie pas. Il s’agit souvent d’allier à des remèdes homéopathiques, phyto-thérapeutiques locaux des techniques de visualisation (sophrologie, relaxologie, cohérence cardiaque, méditation…). Ces techniques sont simples à acquérir et mettre en œuvre et aideront grandement la maman à surmonter les petites migraines, douleurs de dos ou de suites de couches. Elles permettront d’espacer la prise d’antidouleurs voire d’anti-inflammatoires et même dans certains cas de les éviter.

 

La dépression et le stress

La dépression, qu’elle soit post-partum ou chronique, ainsi que le stress sont des pathologies courantes que tout le monde devrait apprendre à gérer tant une très grande majorité de la population est touchée, un jour ou l’autre dans sa vie. Une femme qui allaite devrait pouvoir essayer de gérer ses coup de blues et son stress sans avoir forcément recours à la médication.

Là encore l’homéopathie peut-être d’un très grand secours mais aussi toutes les techniques de visualisation (sophrologie, relaxologie, cohérence cardiaque, méditation…) et aussi les huiles essentielles en olfaction qui vont agir sur le système nerveux sans passer par le système digestif et donc le lait.

 

Être entendue

Il est extrêmement important que tous et chacun, mais encore plus une jeune maman, puisse trouver une oreille attentive à tout moment de la vie où on rencontre des difficultés, des épreuves, des coups de blues. Écouter une maman en souffrance ne fait courir aucun risque pour la santé du nourrisson, cela demande simplement du temps et quelques qualités humaines évidentes.

 

Voici quelques pistes naturelles pour que l’allaitement soit vécu le plus naturellement possible même en cas de pépin.

Le sevrage par la cohérence cardiaque

Le sevrage d’une addiction, de façon générale, est une grande épreuve à la fois pour le corps et l’esprit. La  cohérence cardiaque est un outil qui offre des résultats plus que convaincants dans l’accompagnement au sevrage.

Déjouer les pièges de l’habitude

La première difficulté lorsqu’on souhaite arrêter de consommer une substance addictive, quelle qu’elle soit, c’est de changer nos habitudes. On va donc utiliser la cohérence cardiaque pour remplacer la consommation afin de ne pas laisser un vide à chaque moment de la journée où c’est nécessaire. Ne prenant que quelques minutes, tout comme fumer une cigarette, boire un verre, etc., la cohérence cardiaque permet également aux personnes qui dépendent de ce moment « privilégié » de pouvoir continuer d’en profiter.
Pour un fumeur, sortir fumer une cigarette est souvent aussi l’occasion de s’isoler de ses collègues ou des membres de sa famille, de prendre l’air pour « respirer ». Il s’agira de garder cette habitude mais au lieu d’allumer une cigarette, il suffira de faire l’exercice de cohérence cardiaque avec un guide sur le téléphone portable par exemple.
Ainsi, on conserve ce moment privilégié et on le voue non pas à se détruire mais à guérir.

Retrouver l’équilibre

Le principe de base de la cohérence cardiaque est de rééquilibrer le système nerveux autonome, donc, à rééquilibrer votre corps et votre esprit entre sa capacité à accélérer (stresser) et sa capacité à ralentir (se reposer, digérer, se restaurer). La prise de substances, drogues, alcool ou tabac, est aussi le moyen pour leurs consommateurs de se booster, se réveiller, de donner au corps un coup de fouet ou au contraire un second souffle dans les moments où le besoin s’en fait sentir.
La cohérence cardiaque peut largement palier à ce besoin: équilibrant le système nerveux, elle fera remonter la dopamine à ceux qui ont besoin d’un coup de fouet ou au contraire, fera baisser le cortisol des personnes sujettes au stress. Pour les fatigués chroniques, elle permettra de se réveiller et surtout de se sentir rechargé. C’est pourquoi je conseille également la pratique de la cohérence cardiaque pour diminuer la consommation de caféine à de nombreuses personnes qui en sont dépendantes.

Combler ses besoins profonds

La cohérence cardiaque est un outil formidable parce qu’il agit non seulement sur la physiologie mais aussi sur la connexion entre le cœur et le cerveau, donc, tout ce qui se passe au niveau psycho-émotionnel. C’est pourquoi cette technique est utilisée pour vaincre le stress mais aussi la dépression, le baby-blues et soutien véritablement les personnes qui vivent des choses difficiles dans leur vie: deuil, séparation, maladies graves, etc.
Les personnes addicts ont généralement un ou plusieurs besoins fondamentaux qui ne sont pas satisfaits avec les conséquences que l’on connaît: dépression, manque d’amour propre, fatigue chronique, baisse de l’estime de soi, comportements auto-destructeurs, négativité… C’est une des raisons qui font qu’ils tombent dans l’addiction.
La cohérence cardiaque leur permettra de créer un espace où elles pourront se recentrer sur elles-mêmes, prendre soin d’elles, être à l’écoute de leur ressenti, de leurs besoins et surtout de mieux comprendre ce qui se passe en elles et de trouver les solutions qui peuvent les sortir de l’impasse.
De même, en se focalisant sur des émotions positives, l’exercice de cohérence cardiaque permet alors de se sentir plus fort, plus heureux, plus apaisé et diminue les facteurs de stress qui poussent à la consommation.

La cohérence cardiaque est compatible avec tout le monde à l’exception des porteurs d’un pacemaker. Elle prend 3 à 5 minutes une à trois fois par jour et permet souvent aux personnes qui la pratiquent de voir leur vie « changer », pour le mieux. Dans le cadre d’un accompagnement au sevrage il faudra compter deux à cinq séances sur trois mois environ et les premiers résultats sont visibles et mesurables dès la première semaine.
Je rappelle que cette pratique est également un outil de prévention pour votre santé cardio-vasculaire et le stress de façon générale, un yoga du cœur dont on ne saurait se priver. Pour en savoir plus vous pouvez consulter un article plus complet et général ici.

 

 

 

 

 

Allaiter naturellement

Allaiter son bébé est un choix qui peut venir naturellement ou après longue réflexion.

Je ne reviendrai pas sur les nombreux avantages que l’allaitement maternel offre à la maman et au bébé. Allaiter est non seulement un choix parfait et sur mesure pour la physiologie de bébé mais c’est aussi très commode! Vous avez toujours ce qu’il faut, à bonne température et disponible à la demande. Vous voulez sortir? Vous n’avez besoin que d’un change, oubliez le sac avec l’eau, le lait en poudre, le biberon…

Allaiter son enfant est aussi une démarche évident lorsqu’on souhaite avoir une démarche naturelle dans la vie de façon globale. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, au contraire, allaiter avec l’espace qui est donné aujourd’hui aux mères est un formidable moyen que de vivre une maternité épanouissante, en pleine conscience, de vivre ce lien d’amour entre vous et votre bébé de la plus belle des façons. Car il ne s’agit pas seulement d’une alimentation physiologique mais de nourrir votre petit de vos sentiments, cœur contre cœur.

Ce que Mère-Nature a prévu pour vous

La tisane d’allaitement – un classique à revisiter

La tisane d’allaitement est incontournable, dans les magasins, sur les sites internet, on va peut-être même vous en offrir. Dans l’accompagnement que je propose je compose cette tisane en fonction des goûts de la maman et surtout en fonction de ce que son corps lui raconte, de ce dont il a besoin. Cela peut-être en rapport avec les suites de couches pour parer à des saignements trop importants, des douleurs, des crampes ou encore pour aider l’état émotionnel de la jeune maman et son sommeil, parer au baby-blues ou redonner un coup de fouet à une maman fatiguée.

Des seins chouchoutés

De nombreuses mamans redoutent les crevasses, mamelons enflammés, engorgements et autres inconvénients de l’allaitement qui peuvent parfois conduire à son arrêt. Il existe pourtant de nombreuses solutions tout à fait adaptées à la maman et au bébé, qui ne nécessitent donc pas d’être nettoyées avant chaque tétée ce qui a l’inconvénient d’irriter le sein encore plus.
De même on pourra avoir recours à des huiles ou beurres végétaux naturels qui vous permettront d’hydrater, nourrir et soulager la peau de votre poitrine évitant ainsi les vergetures et qui sont, toujours, compatibles avec votre bébé. Attention aux cosmétiques vendus dans le commerce et en pharmacie qui contiennent souvent des composés dérivés du pétroles ou d’autres substances inadéquates à finir dans la bouche d’un nourrisson, même bio!
Inutile d’attendre d’y être pour parer à ces éventualités, il est tout à fait possible et même conseillé de préparer vos seins avant l’arrivée de bébé.

 

La gemmothérapie

Les bourgeon de plantes sont des remèdes très doux, de fond, qui permettent d’aider le corps à retrouver son équilibre de façon très douce et efficace. Soyez rassurée, pour les mamans qui ne souhaitent pas utiliser de remèdes alcoolisés, je recommande des macérats spécifiques qui n’en contiennent pas.

 

L’écoute bienveillante d’une (con)sœur

L’écoute est très importante durant cette période. Après l’accouchement, il est rare que les femmes aient l’opportunité de pouvoir être écoutée que ce soit au sujet de leur ressenti concernant l’accouchement, de leurs préoccupations concernant bébé ou leur allaitement. Il me semble indispensable pourtant de pouvoir parler avec d’autres femmes et d’être entendue à ce moment délicat de nos vies. Les professionnels de santé ne disposent rarement pas du temps nécessaire pour ce faire et il est parfois plus difficile de se confier à une blouse blanche.
La consultation post-natale que je propose vise à prendre ce temps, de femme à femme, pour que vous soyez écoutée, que votre cœur puisse s’exprimer, en toute intimité et que ce moment de partage conscient vous donne de solides clés et le souffle dont vous avez besoin pour vous lancer dans votre maternité.

 

 

Être soutenue durant votre allaitement

Si vous choisissez d’allaiter votre enfant, sachez que vous serez aidée. Peut-être pas par votre entourage proche, mais par de nombreuses ressources formidables qui vous accompagneront dans ce passage délicat du début de votre nouvelle vie de maman, avec votre bébé.

Vous-même

La première ressource c’est vous-même. Convaincue des bienfaits de l’allaitement, tout comme l’OMS qui recommande d’allaiter exclusivement pendant 6 mois puis de poursuivre l’allaitement en parallèle de la diversification jusqu’aux 2 ans de l’enfant, vous vous ferez un devoir envers vous-même de garder votre souveraineté dans ce choix pas toujours compris.
Les générations de femmes antérieures en France ont vécu l’arrivée du lait maternisé artificiel comme une libération, ce qui a bien aidé les petites affaires des vendeurs de lait en poudre. C’est pourquoi elles sont nombreuses à rester convaincues de leur choix de faire confiance à une marque plutôt qu’à leur corps. Les autres femmes qui n’auront pas allaité autant que vous le souhaitez essaieront probablement de vous conseiller de ne « pas vous prendre la tête » et de faire comme elles.
Le choix d’allaiter durablement et exclusivement son enfant est souvent perçu par les autres femmes comme une critique indirecte de leur choix de faire moins. Sachez-le. C’est généralement inconscient.
Votre choix est le vôtre, il vous appartient, vous n’avez pas à vous justifier ni à le défendre.

Les sages-femmes

De la maternité mais aussi (et surtout) la sage-femme libérale que vous aurez choisie pour vous aider à préparer votre accouchement et vous suivre pendant votre grossesse. Cette personne pourra vous aider pour répondre à toutes vos questions sur l’allaitement avant ou après l’arrivée de bébé. Au besoin elle se déplacera chez vous pour vous aider au retour de la maternité pour vous conseiller. Elle saura aussi gérer toutes les pathologies mammaires qui pourraient se produire durant l’allaitement.

Les conseillères en lactation

Les conseillères en lactation sont spécialement formées pour épauler les jeunes mères dans leur allaitement. Il est généralement possible de les rencontrer en milieu hospitalier ou de prendre rendez-vous avec elle directement.

La Leche League

La Leche League est une association internationale dont le but est la promotion de l’allaitement. Les pôles locaux de la LLL organisent des réunions de soutien à l’allaitement qui vous permettent de venir, gratuitement, poser vos questions, rencontrer d’autres mamans, partager et échanger autour de l’allaitement et plus encore. C’est une opportunité riche de créer du lien avec d’autres mères qui passent par les mêmes épreuves et tracas que vous et de bénéficier de retours d’expérience.
Le site de la LLL est aussi une mine d’or d’informations qui vous permettra, à toute heure, de vous rassurer sur vos questions autour de votre bébé et de l’allaitement.

Mon rôle

Quant à moi, j’interviens dans un second temps pour vous proposer des solutions naturelles pour accompagner votre allaitement en cas de problèmes (inflammations, mycoses, engorgement, troubles de l’équilibre hormonal, etc.) auxquels on trouvera des réponses naturelles et je vous apporte les conseils nutritionnels indispensables pour bien vous nourrir durant l’allaitement afin d’éviter les carences et la fatigue, pour vous et bébé. Les conseils d’hygiène pour éviter les toxiques seront également de mise car le nourrisson allaité hérite de vos toxines, qu’elles proviennent de votre environnement, votre alimentation ou vos cosmétiques.

Enfin, pour vous aider à faire de votre allaitement un moment de repos qui vous permettra de vous ressourcer, je propose de vous faire pratiquer des techniques de relaxation par la respiration ou des visualisations qui vous permettront de mieux vivre les suites de couches, de vous reposer quand vous ne pouvez pas dormir, de vous déstresser, de vous créer une bulle de tranquillité. Ainsi de vous donner tous les moyens d’être plus détendue et à même de profiter de tous les précieux moments qu’offre la maternité et les moments de complicité que sont les tétées. Bien évidement, je me déplace à votre domicile dans ce cas.

Quelle que soit votre décision, il est toujours utile d’en parler, que ce soit à votre sage-femme, votre entourage ou au cabinet, il est primordial pour vous d’avoir pu poser toutes vos questions et d’avoir pu vous projeter et être soutenue dans votre démarche.

Je vous souhaite tous les merveilleux moments que l’allaitement peut procurer à toutes les mamans du monde.

La menace Lyme

Faut-il avoir peur de la maladie de Lyme? L’été approche et je vois passer beaucoup d’articles plus ou moins cohérents et souvent anxiogènes sur les tiques et la maladie de Lyme. Voici quelques conseils et informations à connaître.

Qu’est-ce que la maladie de Lyme?

Le ministère de la santé la définit ainsi: « La maladie de Lyme, ou Borréliose de Lyme, est une infection due à une bactérie (microbe) transportée par une tique. La tique peut transmettre la bactérie à l’homme au moment d’une piqûre.
La maladie de Lyme n’est pas contagieuse.Elle ne se transmet pas par contact avec un animal porteur de tiques (oiseaux, chiens, chats) ni d’une personne à une autre.
Toutes les tiques ne sont pas infectées par la bactérie responsable de la maladie de Lyme. »

 

Prévenir plutôt que de se faire piquer!

Les tiques se trouvent dans les herbes et attendent le passage d’un animal pour s’y accrocher et s’en nourrir. Il convient donc lorsqu’on prévoit de se balader, notamment dans des zones à risque, de prévoir de porter des vêtements et chaussures qui couvrent totalement vos chevilles et poignets. Pas facile en été, j’en conviens.

Ne vous roulez pas dans l’herbe (encore moins tout nu) même si cela est très tentant! De même éviter de vous asseoir ou vous allonger dans l’herbe. Prévoyez toujours une nappe ou un plaid.

Ensuite, vous pouvez utiliser des produits répulsifs soit à base d’huiles essentielles soit chimiques. Attention tout de même à leur impact sur les enfants, femmes enceintes, personnes allergiques/sensibles.

Quand vous rentrez, inspectez-vous bien, vous, vos enfants, vos animaux.

Plus de détails sur la prévention ici.

 

Où sont les zones à risque?

Vous pouvez consulter cette carte sur le site « Tiques & France » avant de partir en ballade.

 

Aille! J’ai été piqué!

Si la tique est encore accrochée, présentez-vous très vite dans une pharmacie ou utilisez un tire-tiques tel qu’il est indiqué dans le manuel fourni avec. Je vous recommande également de prendre une photo avant de la retirer, après puis à intervalles réguliers dans les heures qui suivent afin d’avoir un suivi de la morsure à présenter. Il est important de ne pas mettre d’huiles essentielles sur la tique ou toute autre substance pour l’enlever. Notez bien si la tique est déjà gorgée de sang ou pas encore, c’est important pour le médecin que vous devrez aller consulter très rapidement.

Dans les 4 semaines suivantes, notez les symptômes éventuels qui peuvent apparaître, même anodins.

Plus de détails sur la marche à suivre ici.

 

Comment savoir si on a été infecté?

Il faut bien surveiller la peau (la sienne et celle des enfants)  car le seul moyen de détecter si on a été piqué par une tique et si on risque de développer la maladie de Lyme est l’érythème migrant. Il s’agit d’une auréole rougeâtre, centrée sur la morsure où on trouvera parfois une vésicule ou un gonflement. Cette auréole sera soit très localisée, soit s’étendra. Il faut donc très rapidement consulter un médecin pour inspecter cette rougeur avant qu’elle ne disparaisse.

 

Quel traitement en cas de morsure?

La médecine conventionnelle propose un traitement antibiotique qui a de grandes chances de fonctionner quand la morsure a été repérée à temps. Il conviendra d’accompagner ce traitement par des probiotiques car il est lourd et peut avoir des effets secondaires ennuyeux, notamment sur la flore intestinale.

 

Comment savoir si j’ai contracté la maladie de Lyme?

C’est un vrai problème car les tests ne sont pas fiables (faux négatifs et faux positifs) et la liste des symptômes est longue et s’apparente au tableau clinique d’autres maladies chroniques (douleurs, fatigue chronique, troubles neuro-végétatifs, etc.). C’est pourquoi tant de patients atteints par cette pathologie subissent une errance thérapeutique longue et pénible.

Malgré tout, il ne faut pas hésiter à consulter différents spécialistes jusqu’à trouver le professionnel de santé qui saura établir un diagnostique et mettre en place une prise en charge. Ne restez pas en souffrance sans avoir de réponses!

S’en sortir avec la maladie de Lyme

Lyme étant peu diagnostiqué, la médecine conventionnelle n’est pour le moment que peu armée pour y répondre. Heureusement, des chercheurs ont établi des protocoles qui permettent d’obtenir de bons résultats et un réel confort de vie.

Les traitements naturels pour la maladie de Lyme:

Cette pathologie demande un suivi médical  un médecin et une prise en charge naturopathique individuelle. Il est difficile de donner des recettes toutes faites pour cette maladie tant les symptômes sont différents d’un patient à l’autre et les ressources pour les améliorer sont à la fois nombreuses et variables en fonction de la personne malade.

Sachez toutefois qu’il faudra veiller à avoir une hygiène de vie impeccable et éliminer toutes les pollutions, intoxications (recherche de métaux lourds, analyses élargies permettant une détoxication poussée, etc.), avoir une alimentation hypotoxique et la plus saine possible. Il sera aussi très important d’intervenir sur l’immunité grâce à la nutrithérapie et aux huiles essentielles qui sont d’une grande aide. Enfin, il sera capital de mettre en place une gestion du stress qui convienne à la personne concernée notamment parce que Lyme provoque beaucoup d’anxiété mais aussi et surtout, parce que c’est une maladie chronique qui pèse lourd sur le moral des malades.

 

Je vous invite à bien vous renseigner sur le sujet si vous êtes concerné. Vous trouverez à la fin de cet article mes sources bibliographiques qui vous permettront d’en apprendre plus. Si vous êtes concerné par Lyme ou pensez l’être, consultez et faites-vous accompagner par un médecin à votre écoute et un naturopathe compétent.

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Sources:

Dépliant du ministère de la santé, brochure pour les enfants

Fédération française contre les Maladies vectorielles à tiques

Réseau Borréliose

Tiques & France

La Vérité sur la maladie de Lyme, Pr Christian Perronne, éditions Odile Jacob, 2017

LYME : les solutions naturelles, Judith Albertat, éditions Thierry Souccar, 2016

Alternative Santé n°45, avril 2017